Une première semaine chargée (2)
Datte: 21/03/2018,
Catégories:
Erotique,
Auteur: eric.henry, Source: Xstory
(écrit par Hélène, remanié par Éric)
Je m’appelle Hélène, j’ai 65 ans, je n’ai jamais eu la vie que je souhaitais. J’ai été marié à 18 ans avec le fils des voisins, autant vous dire que je ne l’ai pas choisi. Lui non plus à vrai dire, je crois même que je ne l’ai jamais réellement intéressé.
Mon mari est mort il y 5 ans maintenant, il a été un homme de son époque. Comme j’envie les jeunes femmes d’aujourd’hui qui ont un mari qu’elles ont choisi, qui est respectueux et la traite d’égal à égale.
Le mien ne pensait qu’à lui, ses envies, ses plaisirs, son plaisir, le clitoris pour lui était une plante aromatique. Me faire plaisir et me donner du plaisir étaient le cadet de ses soucis, du moment que lui avait ce qu’il voulait. Son Kamasutra à lui se résumait à une feuille simple, recto missionnaire, verso levrette. Le masturber, il n’avait pas besoin de moi pour ça, le sucer, bah non voyons, cette bouche sert à embrasser nos enfants. Enfin voilà, ce n’était pas la panade.
Je suis aide-soignante et je travaille avec mon amie de toujours, Monique. Elle est tout l’inverse de moi, elle a divorcé 3 fois, elle a 3 enfants de pères différents. Elle a toujours pris sa vie en main et c’est grâce à ce genre de femme que ma fille et les femmes de sa génération jouissent d’une vie pleine de possibilités.
Monique parle de sexe comme mon mari parlait de foot, elle a toujours pris ce qu’elle voulait, refusé quand elle voulait, viré de chez elle qui elle ne voulait plus. Je ...
... l’admire depuis toujours. J’aurais avoir un quart de sa force et son courage. Elle n’est pas particulièrement jolie, de ses dires, je suis ’la bombe’ et elle la guenon, mais j’ai l’impression que personne ne lui résiste.
C’est elle qui m’a montré qu’un patient chiant ou pleurnicheur devient très coopératif après une petite faveur. Ils étaient des enfants avec elle alors qu’avec moi, ils étaient de vrais connards. Je sais ce que vous vous dites, mais pour moi, c’était l’occasion de voir une autre partie de ce qu’on appelle sexualité.
Je n’ai trompé qu’une fois mon mari et c’était il y a très longtemps, j’avais environ 50 ans et c’était avec un jeune patient d’une vingtaine d’années. J’ai pu découvrir quelques pages en plus du célèbre livre, mais c’est une autre histoire (peut-être, si je trouve un public ici, je trouverais le temps de la raconter).
Aujourd’hui, ce qui m’amène ici, est mon gendre Éric. Il était un bon mari pour ma fille, pas parfait loin de là, mais il a toujours été très respectueux de la femme. Bien que beaucoup de copines de ma femme le trouvent égoïste, j’ai toujours dit que j’aurais aimé qu’elles voient nos hommes à nous, elle comprendrait ce qu’est le vrai égoïsme. Enfin je l’ai toujours apprécié et trouvé charmant.
Alors quand il s’est trouvé devant totalement désemparé, si vulnérable, il m’a un peu rappelé ce garçon de 20 ans cité plus haut, j’ai eu un désir de mère, de protection. Il était comme un fils pour moi et le voir comme ça était vraiment ...