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Mister Hyde - 29
Datte: 11/12/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: LVolante, Source: Hds
... c’est que je ne vois pas bien comment obtenir son consentement… Lucile prit un peu de temps pour réfléchir puis se lança : • Tu vas me prendre pour une femme perverse mais je crois que j’ai une idée. Le plus gros défaut de Nathalie, c’est sa curiosité et je ne pense pas me tromper en affirmant qu’elle n’est pas insensible aux histoires de sexe ni aux allusions que tu fais à tout bout de champs sur le sujet. Je te propose de phagocyter son esprit, qu’elle n’ait plus que cela en tête. Elle finira bien par craquer. • C’est vrai que c’est assez pervers affirma Frédéric en tentant vainement de garder son sérieux. Mais ce n’est pas si simple. Je me vois mal arriver avec mes gros sabots et lui raconter des histoires de cul jusqu’à plus soif. • Ce n’est pas si compliqué que tu le crois. Je vais rentrer de mon côté, on se voit pour le dîner. Lucile embrassa Frédéric et le planta là. Quelques secondes plus tard elle fit demi-tour. • Surtout, arrive un peu en retard, entre huit et huit et demi, ce serait parfait. Bisou. Derechef elle l’embrassa, en prenant son temps cette fois. *** L’entrée de Frédéric se fit sur fond de gloussement. Il eut l’impression de jouer le rôle du chien dans un jeu de quilles préparé à son intention. Apparemment, le temps et la promiscuité avait permis aux deux filles de se rapprocher et de retrouver – au moins en partie – leur complicité passée. Frédéric ne fut pas sûr que cela allait lui plaire très longtemps mais Lucile calma ...
... le jeu en lui proposant un whisky et en lui annonçant la proximité du dîner. Tandis qu’il sirotait son verre, les deux filles l’aiguillonnèrent sur différents sujets en se lançant de petits sourires en coin ce qui ne fit qu’augmenter son irascibilité. L’estocade vint quand ils passèrent à table : • Si tu nous racontais ton week-end attaqua Lucile. Je suis sûre que Nathalie va adorer tes turpitudes… L’absence de petit surnom aussi idiot que charmant fit comprendre à Frédéric que le piégé de l’histoire, ce n’était pas lui. Il joua les contrariés. • Moi je ne le crois pas fit-il. Je suis même persuadé que cela va lui déplaire. Comme il ne s’adressait qu’à Lucile, Nathalie crut bon de rappeler sa présence en insistant pour qu’il racontât. • Alors efface de ta mémoire le gentil garçon que j’étais. Et il entama son récit. Dès la deuxième phrase, le visage de Nathalie vira au pourpre. Elle aurait voulu l’interrompre mais il lui en dénia le droit d’un simple geste de la main. Elle avait voulu savoir, elle saurait. Tout. Jusqu’au bout. Il raconta Frédérique, les bougies, la route, le couple de l’aire d’autoroute, la séance de martinet qui précéda son départ… Rien ne fut épargné à Nathalie qui se recroquevillait sur sa chaise. • Tu ne fais quand même pas ça ! dit-elle quand il se tut. • Bien sûr que si dit-il en souriant. J’aime ça, elle aime ça. Où est le mal ? Nous sommes deux adultes, nous sommes consentants… Tout est pour le mieux. • Tu te rends quand ...