Ma femme est ...étonnante suite
Datte: 10/12/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Yan Loutort, Source: Hds
... tous les deux, nous étions « cleans » mais voulions en être assurés. Dominique qui a embrassé l’infirmière lui demande de nous faire passer le test HIV. Tout en effectuant le prélèvement les deux femmes discutent. Elles ont l’air très proche.
L’infirmière nous propose de nous donner le résultat le soir même « j’ai l’impression que vous êtes pressés ! - ajoute-t-elle en riant. J’aurais le résultat pour vingt heures
« Mais tu fermes à dix huit heures ! lui dit Dominique
Oui mais appelles-moi. Normalement on ne donne pas çà par téléphone, mais vous passerez ensuite demain pour le document. Vu ce que vous m’avez dit cela ne devrait pas poser de problème.
- Merci ! Tu es un chou ! »
Les deux femmes s’embrassent et nous partons déjeuner.
« Tu as un ticket avec l’infirmière ! Dis-je
Tu es fou voyons ! On se connaît depuis l’école. On est très copines, c’est tout !
A la façon dont elle te regarde, te parle et te touche, je suis sûr qu’elle a un sentiment pour toi.
Tu es extraordinaire toi ! Il n’y a pas vingt quatre heures que tu me connais, tout à l’heure tu me demandes en mariage, et maintenant tu veux me mettre dans les bras d’une fille !
Pas seulement dans ses bras ! Tu m’as bien dis que tu avais déjà fait l’amour avec une fille ?
Oui, mais quand même ! Virginie !
Elle est très belle !
Oui ! Elle connaît aussi ma « particularité » comme tu dis !
Ta « virgule ! » C’est pas mal çà, tu es une femme… virgule… Je vais t’appeler Vivi ! Ce ...
... sera notre truc perso. Il n’empêche que cette femme en pince pour toi.
Mais… Elle a été mariée et elle a un enfant !
Cela n’empêche rien !
Mais… Tu n’es pas jaloux ?
Je vais t’apprendre : premièrement à aimer ton corps, ensuite, que d’autre aussi peuvent l’apprécier. Enfin, que notre amour est très fort, mais qu’il n’empêche pas les expériences. Tu es prête à me faire confiance ?
Je … Oui ! Je t’aime ! Je sais que tu veux mon bien, mais je ne veux pas te faire souffrir !
Tu ne me feras pas souffrir, puisque c’est moi qui te le proposerai. »
Encore une fois au milieu de cette place où maintenant il y a du monde en ce jour de marché, nous nous enlaçons et nous embrassons sous les yeux des badauds. Certains, peut-être moqueurs, mais peu nous importe ! Nous tenant par la main, nous retournons chez ses parents après avoir acheté du pain et une bonne bouteille de vin.
Le repas est très agréable. Le père, pas très loquace aux dires de Vivi et de sa mère, se déclare très heureux. Le fait que je sois plus âgé qu’eux-mêmes ne les dérange pas. Ils trouvent même que c’est rassurant.
Nous rejoignons l’appartement et je décide d’aller récupérer mes affaires à l’hôtel. N’ayant pas envie de laisser Vivi, je lui propose de venir avec moi. Elle semble hésiter.
« Quelque chose te dérange ?
Un jour, j’y ai été… avec un homme. Je ne voulais pas aller chez moi. C'est pas comme avec toi. Lorsque nous avons quitté l’hôtel – Une fois de plus l’homme m’avait traité comme ...