Chroniques Immortelles – Il était une fin. (1)
Datte: 17/01/2018,
Catégories:
Divers,
Auteur: Irina, Source: Xstory
Non, ce n’est pas la fin de mes aventures, mais çà pourrait être une fin possible.
Ou le début d’autre chose…
Imaginez un désert brûlant, quelque chose comme la dépression des Afars en Éthiopie actuelle, avec ses mares d’eau bouillonnantes, ses fumerolles, avec par places des volcans laissant échapper des flots de lave. Le décor de cette histoire ressemble à çà.
Mais c’est un enfer encore pire… Ici, pas de mares d’eau brûlantes. Les étendues liquides visibles sont des sels fondus alimentés par des sources venant des profondeurs. Des vapeurs délétères s’échappent du sol. Pas de ciel bleu, mais un paysage baigné d’une lueur rougeâtre émanant d’une épaisse couche de nuages planant très haut à des dizaines de kilomètres de la surface.
La température dépasse les deux cent cinquante degrés. L’atmosphère est irrespirable, mélange d’azote, de gaz carbonique, d’ammoniac, de méthane, d’hydrogène sulfuré... Sa pression est plusieurs fois supérieures à celle que connaît la Terre des Hommes. On n’imaginerait pas que la vie puisse exister dans un pareil endroit.
Et pourtant, il y avait un être vivant. On aurait dit une sorte de scorpion géant, avec ses pinces et sa queue recourbée. Il évoluait au milieu des rochers retournant méthodiquement des pierres, recherchant peut être quelque nourriture… ou autre chose. Et son attention fut attirée par des bruits à quelque distance. Il s’approcha et découvrit un spectacle incongru.
C’était une femme, une humaine, avec de longs ...
... cheveux blonds. Elle était à quatre pattes dans la poussière avec, lové contre son dos un autre insecte géant, un genre de blatte de prés de deux mètres. L’insecte la maintenait fermement par le corps avec quatre de ses pattes griffues.
Difficile à imaginer, la blatte était en train de s’accoupler avec la femme. Un organe situé sous l’insecte avait pénétré le corps de la femme entre ses cuisses. Mais la femme ne montrait aucun signe de douleur ou de répulsion. Au contraire, elle soupirait, les yeux mi-clos, se balançait lentement, ondulait sur l’organe de l’insecte. Ce dernier faisait de brusques mouvements vers l’avant, poussant son organe dans les entrailles de la femme, lui arrachant des gémissements, des soupirs d’aise à chaque coup de boutoir. Elle prenait un plaisir intense à cet accouplement monstrueux.
Mais cela ne dura pas. La femme se releva lentement, laissant la blatte derrière elle, fit quelque pas et s’assit sur un rocher brûlant, le regard perdu vers l’horizon. L’insecte vint à coté d’elle. Et se mit à lui parler dans son langage…
— Tu semble bien lointaine, bien mélancolique ma chérie.
— Oui amour, répondit la femme. Je suis un peu nostalgique quand je repense à ce que c’était ici « avant ». Tu te souviens ? Il y avait un ciel bleu avec des nuages blancs, de vertes forêts, les immenses étendues bleues des mers et des océans, des oiseaux, des fleurs. Il n’y a plus rien maintenant.
— C’est le cycle normal de la vie, répondit l’insecte. Elle est ...