L'arrivée au camping de Biscarosse (1ère partie) - Histoires de Sexe

L'arrivée au camping de Biscarosse (1ère partie)

... abordés par un couple entreprenant. Elle s’imaginait les suivre de bonne grâce, avec Marc. Ils traversaient alors une grande salle joliment meublée, dans un style très rococo. De grands candélabres richement décorés éclairaient la pièce, qui baignait dans une atmosphère aussi irréelle qu’enivrante. La transgression d’interdits multiples par tous ces inconnus donnait à cette soirée une ambiance sulfureuse au magnétisme quasi irrésistible. Simplement vêtue d’une nuisette de soie très légère, et d’un petit tanga assorti à son masque, Lucie laissait offert au regard et à la convoitise de tous, son corps d’« éternelle adolescente ».

— J’aime comme ils te regardent tous, lançait Marc à Julie.
— Moi aussi. J’ai l’impression d’être l’objet de nombreuses convoitises. Sois gentil, va leur dire que nous ne pourrons pas aller jouer avec tout le monde ce soir.
— Oh, je crois que ça va faire pas mal de déçus, ma chérie !

Les tétons de ses petits seins dressés trahissaient, par le jeu des transparences de l’étoffe légère, son extrême état d’excitation. En effet, cette inexpérience tant recherchée par le couple qui les avait abordés, et qui les entraînait vers une alcôve plus intime, faisait naître un véritable feu dans le bas-ventre de Lucie. Oui, ils étaient, à ce moment-là du scénario, tous les deux déterminés à laisser parler enfin leur sensualité exacerbée par la magie du lieu. Aucun sentiment de jalousie, aucune barrière morale, aucun tabou, ne devait venir les empêcher de ...

... vivre pleinement cette expérience nouvelle.

Arrivés dans cette petite pièce plus intime, Marc allait offrir Lucie, rendue anonyme par le léger masque de satin rouge, à cet inconnu. Elle le voulait, elle était prête. Etourdis par le vertige qu’engendrait leur imagination fertile, Marc et Lucie voyaient très bien la scène :

Plaqué contre le dos de sa femme, il la tenait fermement par la taille, et la faisait pivoter lentement vers l’inconnu. Puis il remontait sa nuisette délicatement vers le haut, se délectant de la sensation merveilleuse que procurait le contact de la soie glissant sur la peau de Lucie, que la situation rendait « électrique ». Après l’avoir déshabillée, Marc lui mordillait le lobe de l’oreille, puis la poussait doucement dans les bras de l’inconnu. Il prenait alors les mains de l’homme pour les poser sur les hanches de Lucie, qui sentait un frisson incontrôlable parcourir soudainement le bas de son échine. Elle n’offrait ensuite aucune résistance quand ce dernier lui ôtait son petit tanga sexy, et elle rougissait de le voir apprécier entre ses doigts experts, l’humidité qui transperçait l’étoffe depuis maintenant trop longtemps.

— Eh bien dis donc, j’en ai rarement palpé d’aussi visqueuses ! lâchait l’inconnu en souriant.

Il semblait, par le cynisme de son rictus, vouloir faire comprendre à Lucie qu’il savait dorénavant qu’il pourrait faire d’elle ce qu’il voudrait. Son regard était à cet instant sans équivoque. Toutes les fantaisies, tous les jeux lui ...