L'amour des voitures
Datte: 02/12/2019,
Catégories:
fh,
amour,
vengeance,
vidéox,
Oral
69,
pénétratio,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... je vais vous raccompagner.
Elle ne balance pas. En voiture, c’est un quart d’heure, en bus, pas loin du triple et encore si elle n’a pas trop à l’attendre, il ne doit y en avoir qu’un toutes les demi-heures. En montant, elle s’exclame :
— Waouh ! Elle est magnifique.
Il se lance dans une description enthousiaste de la bête, mais finit par se rendre compte que son interlocutrice ne comprend pas grand-chose à son discours, aussi préfère-t-il se taire. Après deux ou trois minutes d’un silence un peu gêné, il dit :
— Vous savez, votre projet, il est plutôt chouette. Ce qui m’embête en définitive, c’est de voir un peu disparaître la maison de mon enfance. Celle où je jouais avec les copains. Vous voyez la rampe que vous voulez changer, on y faisait des concours de glissade et l’alcôve c’était un château-fort, le dossier du canapé était les remparts. Les sœurs étaient des princesses qu’il fallait délivrer ou de féroces guerrières qu’il fallait combattre.
— Et que préfériez-vous ?
— Les deux. Quand on a passé les douze-treize ans, lorsqu’il fallait les combattre, les mêlées permettaient certaines choses.
— Je vois ce que vous voulez dire. Et quand elles étaient des demoiselles en détresse ?
— La princesse donnait son écharpe et une accolade au preux chevalier qui l’avait délivrée, en gage de sa reconnaissance. Un jour, en plus de l’écharpe et de l’accolade, la sœur de Nicolas m’a embrassé. Pas embrassé sur la joue, un vrai baiser. C’est à cette occasion que j’ai ...
... embrassé une fille pour la première fois. Je vais vous avouer une chose, je ne savais plus où me mettre, car cela s’est fait devant tous les copains. Lorsque nous nous sommes séparés, ils nous ont charriés.
— Je n’ai pas connu ce genre de chose. Mon père est diplomate, soit nous l’accompagnions dans ses différents postes, soit quand c’était dans des pays plus difficiles, c’était la pension.
Ils discutent jusqu’à l’arrivée en ville. Il lui demande alors où il peut la laisser. Elle lui dit que maintenant elle peut prendre un bus. Il insiste pour la déposer près de chez elle. Elle accepte et profite de la fin du trajet pour s’enquérir quel garagiste il lui recommanderait pour venir dépanner sa voiture :
— Si vous n’êtes pas à un jour près, je repasse chez mes parents après-demain, je pourrais le faire. Vous aurez juste la pièce à payer, je pourrais même vous en avoir une d’occasion si vous voulez.
— Je ne voudrais pas vous déranger.
— Si ça me dérangeait, je ne l’aurais pas proposé.
— Alors, j’accepte avec plaisir.
— En ce cas, je passerai vous prendre après-demain en fin de journée.
— Je vais prendre votre numéro de portable et je vous envoie un message, ainsi vous aurez le mien.
Ainsi est fait et chacun d’aller vers ses foyers. Nathalie se dit qu’après tout ce garçon malgré un premier contact un peu irritant – elle avait cru qu’il allait torpiller son travail – se révèle assez sympathique et serviable et, ce qui ne gâte rien, il a du charme. Pas tout à fait 1,80 m, ...