Business Meeting (2)
Datte: 29/11/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: NuggetTender, Source: Xstory
Cette première expérience sexuelle fut un vrai déclic pour moi. Comme tous les ados, je me masturbais régulièrement devant des magazines ou des vidéos. Je savais depuis longtemps où se trouvait la collection de vieux hebdomadaires pornos de mon père. Bien cachées, dans une vieille caisse, les photos jaunies m’avaient aidé à découvrir l’anatomie féminine dans tous ses détails. Les coupes de cheveux d’époque, les vêtements « vintage » des années 70, les scènes brutes, les sexes à peine rasés, tout cela m’excitait beaucoup. Tout comme les cassettes VHS que mon père (toujours lui) enregistrait en cachette le samedi soir sur une chaîne cryptée. Mais jamais je n’aurais imaginé que la réalité puisse être aussi intense, aussi chaude, aussi explosive, aussi tendre. Une seule expérience et j’étais déjà accro.
Nous sommes sortis quelques semaines ensemble, Alice et moi. Ma première vraie petite amie. Des mois durant lesquels nos séances de révisions se transformaient presque toujours en séances de (gros) câlins. Elle m’apprit beaucoup de choses : contrôler mes envies, mon corps et mon esprit, retarder le moment fatidique de la jouissance. À chercher le plaisir d’une femme aussi, et à le trouver, parfois. Nous inventions régulièrement de nouvelles positions. Nous tentions aussi de nouveaux décors à nos ébats. Nous nous testions en permanence. Malgré tout cela, elle refusait d’autres pratiques, d’autres expériences, peut-être par peur ou tout simplement par éducation. C’est elle qui a ...
... insisté pour que nous arrêtions de nous fréquenter, sentant qu’elle ne pouvait accéder à mes fantasmes, toujours plus nombreux, et prenant peur d’une frustration qui ne tarderait pas à arriver, selon elle.
Cette rupture me fit plus de mal que je ne voulus l’admettre. Mes parents étaient en pleine séparation et ma vie me donnait l’impression de ne plus ressembler à grand-chose. Mis à part suivre les cours et rentrer dans un foyer familial à l’ambiance électrique, rien ne venait égayer mes journées (ni mes soirées, d’ailleurs). C’est à ce moment-là que je rencontrai Pierre et Eric. Deux joyeux drilles, sorteurs invétérés et coureurs de jupons professionnels. Ils étaient en deuxième année et, selon leur expression, s’étaient mis en tête de "vraiment me sortir". Ils ont rapidement tenu promesse...
Chaque année, un bon mois avant Noël, l’université organisait un grand bal. Un nom pompeux et délicieusement prude pour une soirée de débauche avec sono hurlante, jeu de lumières psychédéliques et bar débordant de bière. Nous décidâmes de débuter la soirée dans le studio d’Éric ; vodka, bière, whisky, elle commençait fort. J’avais toujours le souvenir d’Alice en tête, plus encore le souvenir de son corps. J’avais l’impression que mes narines sentaient encore les effluves son parfum, que ma langue conservait le goût et la chaleur de son sexe trempé. À chaque fois, ces pensées faisaient se dresser mon membre. Mais la frustration et la tristesse éteignaient vite l’incendie.
— Tu ...