Claude-Marie: Cahier 1 - Histoires de Sexe

Claude-Marie: Cahier 1

... te dire, c'est que je veux jouir de ma vie actuelle sans avoir de pression pour être une chose ou une autre. Comprends-tu? » « Oui, je te comprends et je m'excuse. Je ne veux pas te mettre de pression. Puis-je tout de même te considérer comme étant ma fille tant que tu vivras ce que tu as à vivre? »

« Bien sûr. »

« Indifféremment de la direction que prendra ta vie, je vais continuer de t'aimer avec tout mon coeur. »

« Moi aussi maman. »

Vendredi 26 juillet 2002

Aujourd'hui, j'avais une courte journée de travail puisque je devais revenir demain en après-midi pour un traitement. Toute ma matinée est passée à aider les filles à la coiffure, Florence n'étant pas là aujourd'hui. Sophie m'a coiffée entre deux clientes, rendant mes cheveux plus ondulés. J'adorais toujours mes cheveux. Plusieurs clientes me faisaient des compliments pour mon apparence sans savoir que je n'étais pas une vraie fille. Depuis mercredi, je portais continuellement des souliers avec des talons hauts. La première fois que j'ai pu me voir dans une glace avec des talons hauts et que j'ai réalisé l'effet que cela faisait sur mes jambes, j'ai été conquis. J'ai rapidement remarqué l'attention que me portaient les gens et j'avais l'intention de faire le plein de cette attention cet après-midi en allant courir les magasins.

Monsieur Joseph m'a offert de venir me reconduire au centre commercial. Pendant le trajet, il m'a dit regretter sa jeunesse. Il aurait aimé pouvoir vivre une transformation ...

... comme celle que je vivais, mais il était trop tard pour lui. Il me disait qu'il n'aurait que le style d'une vieille tapette s'il essayait de s'habiller comme moi. Je tentais de lui dire que non, mais il insistait. Il m'a avoué vivre à travers moi une expérience vraiment spéciale et que c'était cela qui l'avait motivé à payer pour mes traitements et pour les cadeaux que ma mère m'avait offerts. Je l'ai remercié pour tout ce qu'il avait fait pour moi en arrivant au centre commercial. Je lui ai aussi dit qu'il me ferait plaisir de pouvoir faire quelque chose pour le compenser pour sa générosité. Il m'a dit qu'un beau site web suffira. Puis il a pris une enveloppe dans le coffre à gants et me l'a remise.

« Dans l'enveloppe, Claude-Marie, il y a 1000 $. C'est à toi, va la dépenser. »

« Monsieur Joseph, je ne peux pas accepter, c'est trop. »

« Prends l'argent et va dépenser. Achète-toi quelque chose de ridiculement sexy et viens me le montrer au spa demain. »

« Je ne sais pas... »

« Allez, va! »

Au centre commercial, mon premier arrêt était la foire alimentaire. Depuis deux semaines, je faisais attention à ce que je mangeais. Alors je me suis dirigé directement vers un kiosque où l'on vendait de belles salades. Je me suis installé à une table seule avec ma salade et ma bouteille d'eau. J'étais pensif et n'accordais pas beaucoup d'intérêt à mon entourage. Je portais mes jeans fleuris et un gilet décoré de fleurs de cerisiers très tendance avec une seule manche. Je ...