1. Sortie en forêt (1)


    Datte: 27/11/2019, Catégories: Hétéro Auteur: HLG_36, Source: Xstory

    ... la végétation. Je marche quelques mètres derrière elle, de façon à toujours pouvoir l’observer, l’admirer même. Je l’aime tellement, elle, sa tenue, son corps, sa façon de marcher… Peut-être s’en était-elle d’ailleurs rendu compte, peut-être était-elle sûre que je la suivrai, quoi qu’elle fasse. Le fait est que je la suivais alors que nous avions interdiction de quitter le chemin balisé.
    
    Après une dizaine de minutes de marche pénible, dans des passages sinueux, nous arrivons effectivement au bord d’un immense ravin, d’une profondeur que je ne saurai évaluer, et qui nous offre une vue exceptionnelle sur toute la forêt. Admiratif, je décide néanmoins d’inciter Manon à rebrousser chemin, pour ne pas nous attirer d’ennuis et nous mettre en retard. Fidèle à elle-même, elle me tire par le bras pour que l’on s’approche de plus près du ravin. Toujours malgré moi, je décide de descendre un petit peu plus bas, quand soudain, sans que je n’ai le temps de réagir, ma chaussure dérape sur les cailloux qui jonchent le sol, et je tombe, glissant et entraînant Manon dans ma chute. Par je ne sais quel miracle, Manon parvient à s’agripper à une sorte de grosse racine dépassant du sol, et quant à moi je me retrouve, là encore par miracle, accroché à sa cheville, à moitié dans le vide. Nous voilà en bien mauvaise posture. Je me retrouve avec la fille de mes rêves, les jambes dans le vide à plusieurs centaines de mètres, certainement, du sol, seuls et loins de tous.
    
    Je demande à Manon si ...
    ... elle n’a rien et elle me répond que non, mais qu’en revanche elle ne sait pas combien de temps elle va pouvoir tenir accrochée à cette racine. Mon corps aussi commence à vouloir m’entraîner vers le vide, et je tente pour rester sur la terre ferme de m’accrocher tant bien que mal à la chaussure grise foncée de Manon. Le bas de son jeans bleu clair est toujours impeccablement rentré dans les chaussures, toutefois je sens que cette situation ne va pas durer. M’agrippant comme je le peux, les deux mains entourant sa chaussure montante, j’ai du mal à prendre prise. C’est amusant, quand on y pense, j’ai toujours rêvé de me retrouver seul avec elle, mais j’étais loin d’imaginer qu’une telle situation puisse arriver pour autant. Je me tiens tant bien que mal, mais peu à peu les lacets semblent se desserrer et la chaussure commencer à glisser. Manon le sent et commence légèrement à montrer des signes de panique. Elle qui est si pudique, je sens bien qu’elle est plus terrifiée à l’idée de perdre une chaussure devant moi que de me voir tomber dans ce ravin. La chaussure continue à glisser et le jeans finalement en sort. Je tente de me tenir à large languette grise, qui vient se plier et dévoiler un bout de la chaussette blanche à pois noirs de Manon. Elle panique, sa chaussure étant maintenant sur le point de quitter son pied et de tomber dans le vide. Elle quitte son talon et Manon lâche un petit cri. Dans la précipitation je lâche une main et parvient à me tenir encore à sa cheville. Je ...