1. Hélène (38)


    Datte: 20/03/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: rouge22, Source: Xstory

    ... partie dans un monde où le mot fouet signifie jouissance. Je suis crispée, tellement je suis impatiente.
    
    — Allez ! lâche mon amant.
    
    La première fouettée frappe ma chair offerte. C’est une délivrance.
    
    Les trois cinglées suivantes s’enchaînent. Puis Mel marque une pause, me laissant déguster cet échauffement.
    
    Puis elle reprend, cinq coups bien appuyés en rafale.
    
    Elle ne rigole pas, ce n’est plus un délicat passe-temps câlin entre femmes. Elle veut que je souffre devant Pierre.
    
    Elle relance le martinet sur mes pauvres fesses. Tout mon cul a déjà été balayé par les lanières, et il n’en est que plus sensible. Je brule, et pourtant je coule.
    
    Elle s’arrête. J’ai perdu le compte, mais je sais que je n’en ai pas fini.
    
    Dans ma tête, tout se mélange, la douleur, la honte d’être fouettée par ma soumise, et le bonheur d’être exposée.
    
    Une main fraiche se pose sur ma croupe en feu.
    
    — Laisse-toi aller ma chérie, c’est moi qui veux te voir souffrir, Mel n’est que mon instrument.
    
    En un instant, je comprends que c’est mon amour, le maître du jeu. Ma cruelle maîtresse ne fait qu’exaucer sa volonté.
    
    Il arrête sa caresse, me laissant un goût d’inachevé.
    
    Rien ne vient. Qu’attend-il ?
    
    Puis je comprends. Je dois donner mon accord à mon supplice. J’ondule mon croupion de droite à gauche, comme un appel.
    
    — Reprenons, Mel, voulez-vous ?
    
    La fessée reprend.
    
    Je geins, je halète. Au-delà de la brulure de mon pauvre cul, je sens le regard de mon amant ...
    ... attentif à tous les signes de ma souffrance,
    
    Mais il y a aussi de ce plaisir cérébral d’être exposée, attachée, livrée, qui monte, je suis déjà dans un état lointain, où j’entends mes cris. Je plane dans cette bulle chaude qui monte de mon ventre...
    
    Je n’ai pas réalisé que le compte était atteint. Mes fesses me lancent, mais la tension dans mon sexe et dans mon anus est intolérable. J’étais à deux doigts de la jouissance et tout s’arrête. Tout en moi réclame la cinglée. Si je pouvais crier, je hurlerais à Pierre « Achevez-moi »
    
    Dans un brouillard, j’entends...
    
    — Mel, passez-moi le martinet.
    
    Les lanières glissent entre les lèvres ouvertes de mon sexe suintant le plaisir. Je tremble de tous mes membres. Je marmonne « oui, oui mon chéri » dans mon bâillon.
    
    La cinglée me frappe en plein milieu de ma chatte ouverte, les mèches de cuir percutent mon clitoris gorgé de sang.
    
    J’hurle, et je spasme dans un orgasme libérateur, je me cabre et je retombe sur le dossier du fauteuil. Pendant un instant, je perds le sens.
    
    C’est fini. J’ai fermé les yeux pour déguster la chaleur qui irradie de mon popotin flagellé. J’attends maintenant la douce caresse de la main de mon Chéri, ou une câlinerie de ma cruelle maîtresse.
    
    Mais rien ne vient, on ne me détache même pas. J’ouvre mes paupières.
    
    Mel est face à Pierre, un coussin à la main. Elle le laisse tomber à ses pieds. Puis elle saisit l’ourlet de sa jupe crayon et la remonte, pour dégager ses genoux. En moi-même, je note ...
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