Les déboires d'Eddy
Datte: 22/11/2019,
Catégories:
fh,
cérébral,
Transexuels
Masturbation
hsodo,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... Manifestement, elle ne voulait pas de lui ! Sans doute pas plus mal.
Enfin du mouvement. Quelqu’un brassait dans la maison.
— Hou Hou ! Y’a quelqu’un ?
Des pas se rapprochèrent. La femme entra dans la pièce. Encore moins bien coiffée que la veille. Toujours la même blouse. Elle ne portait pas grand chose dessous. Eddy nota la poitrine tombante, le dessin de la cheville et la texture fine de la peau.
— Bonjour ! Bien dormi ! Tu te sens comment ce matin ?
— Bien ! Mais j’ai…
Eddy hésita. Mamie allait devoir le traîner jusqu’aux gogues. Pas triste. Il se sentait couillon. Mais mamie avait des ressources insoupçonnées. Elle devina :
— T’aurais pas envie de pisser, mon gars ?
Il acquiesça. La vieille s’approcha, se pencha et attrapa un urinoir sous le lit. Elle le lui tendit. Au passage, Eddy apprécia le cul rebondi qui gonflait la blouse. Tandis qu’il se soulageait, elle ouvrait les volets. La lumière paisible d’un soleil d’hiver éclaira la pièce. Alors qu’elle lui faisait de nouveau face, une pensée importune traversa son esprit. Il sentit le rouge lui monter au front.
— Vous… C’est pas la… J’ai déjà pis…
— Eh oui, mon gars. J’ai tenu ta zigounette pour que tu pisses droit. Le premier soir, j’ai même dû te faire une toilette complète, because tu t’étais fait dessus.
Eddy ne savait plus où se mettre. Il aurait volontiers disparu sous le drap. Quelle humiliation !
— T’en fais pas, mon gars ! À la ferme, j’en ai vu d’autre.
Mon gars. Ça ...
... commençait à l’énerver. Surtout, que ça ne lui paraissait pas naturel dans sa bouche. Il lui rendit l’urinoir.
— T’aurais pas un petit creux ? Le café doit être prêt !
Premier aller-retour pour vider et rincer l’urinoir qu’elle remisa sous le lit à portée de main d’Eddy. Quelques minutes plus tard, elle revint avec un plateau petit déj’qu’elle posa sur la table de nuit. Elle avança une chaise près du lit, s’assit face à lui. Puis gentiment, elle lui beurra des tartines.
— Vous ne m’avez même pas dit votre nom.
— Eli… Non ! je déteste mon prénom. Appelle-moi Lulu, lui répondit-elle dans un sourire.
Lulu, mon cul ! Élisabeth probablement. Quel jeu joue-t-elle ? Elle essaya de le faire parler. Eddy, tenaillé par la faim, la bouche pleine, lui raconta son histoire, épurée. Elle l’interrogea sur les circonstances de leur rencontre. La boîte de nuit, les photos, leur baise. Elle insista lourdement sur ce dernier élément.
Il s’étendit complaisamment sur leurs ébats dans sa chambre le premier soir, la douceur de la peau de Linda, la violence des ses baisers, ses cris dans le plaisir. Occultant consciemment ou inconsciemment le fait que Linda se travestissait. Il en rajouta une couche quand il s’aperçut que la respiration de la vieille s’altérait, que sa lourde poitrine se soulevait irrégulièrement. Il avait fini de manger depuis un moment déjà qu’il continuait de donner des détails scabreux. Elle se leva brusquement.
— Bon mon gars ! C’est pas tout ! Faut que j’aille ...