COLLECTION HISTOIRE COURTE. J’ai de belles cuisses (1/1)
Datte: 22/11/2019,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
... l’autre les supporters de notre ville sont là faisant grand bruit.
Ça s’insulte entre les plus ultras des deux villes.
Ceux de Saint-Bernard ont une grosse caisse.
Elle doit arrêter de faire du bruit, un poing passant à travers la peau la faisant éclater.
Nous avons bien fait de nous éloigner, je sens que le coup de poing aurait été obligatoire bien qu'avec ma carrure et ma force je suis un pacifiste.
Retour au vestiaire, Luis sort, regarde sa femme, mouvement de la main de cette dernière vite réfrénée car un vieux du club adverse regarde dans notre direction.
Les joueurs se saluent, je vois Luis parler à l’oreille d’un joueur adverse.
Léa marmonne pour éviter d’être entendu.
- Ça va mal finir entre eux, Pedro c’est son nom, jouait avec Saint Martin l’an dernier.
Ils jouaient tous les deux arrière gauche et étaient en concurrence.
Pedro était la plupart du temps sur le banc et une rancœur s’est établie entre eux.
À la fin de la saison, ils en sont venus aux mains dans le vestiaire un soir d’entraînement.
Il fallait que l’un d’eux quitte le club, tu vois qui l’a fait.
Le match démarre, j’ai bien vu quelques images de foot à ma télé, mais les règles me sont inconnues.
- Oh ! hisse, enculé.
Ça doit tous être des homos dans ces équipes de foot.
- Arbitre enculé, arbitre enculé.
Aux chiottes l’arbitre.
Même l’homme en noir doit faire partie de cette caste car chaque fois qu’il siffle pour les uns et pour les autres il se ...
... fait traiter de PD.
- Sont-ils toujours véhéments les uns envers les autres ?
- Oui, et encore là ce n’est rien, l’arbitre tient bien les deux équipes, c’est le numéro un de notre district, un moins expérimenté aurait déjà perdu la main.
Chaque fois que nous parlons à l’oreille de l’autre, mes yeux se portent sur les cuisses de Léa.
Pourtant elle les tient fermement serrées l’une contre l’autre.
Elle a raison.
Un peu plus bas, un jeune de Saint Bernard tourne fréquemment la tête.
Espère-t-il qu’elle écarte ses cuisses et qu’il voit sa fourche.
Elle pourrait si elle était exhibitionniste, mais jusqu’à la mi-temps, il en est pour ses frais.
Mi-temps, zéro à zéro.
- Tu vois ça se passe bien Léa, rien entre ton mari et le dénommé Pedro.
- Par chance, ils jouent chacun du côté gauche des défenses et sont rarement en contact.
Emmène-moi à la buvette, ou va me chercher un soda.
- Je vais te chercher à boire, inutile de prendre des risques en nous mélangeant à tous ces excités.
- Contrairement à ce que pense mon mari, je sais me défendre, bon va.
Le temps de me faire servir, je retourne presque dix minutes après vers ma copine.
Je la trouve entourée de trois gars portant les couleurs du club qui nous oppose.
- Dommage, les gars, je suis là, veuillez me laisser la place.
Luis avait raison, ma carrure doit les impressionner car c’est une volée de moineaux qui détale me laissant la place.
Je donne son soda à Léa et je reprends ma ...