Chap 27 : Les confidences d'Amélie. (suite) - Histoires de Sexe

Chap 27 : Les confidences d'Amélie. (suite)

... fait et tu la fais souffrir." Et là cet imbécile lui a mis un violent coup de poing en pleine figure.

- Putain, mais quelle brute.

- Ouais et vu la différence de corpulence, Chris est tombé parterre.

- Il a dû avoir trop mal.

- Sans doute, mais tu sais ce qu'il a fait?

- Non.

- Il s'est relevé le nez en sang, en rigolant. Et là il lui a dit devant tout le monde "Je savais que tu étais con, mais pas à ce point-là" et il est parti.

- Tout seul?

- Oui. J'ai dit à Greg de le ratt****r, qu'il ne pouvait pas le laisser seul dehors toute la nuit. Il m'a répondu "j'en ai rien à foutre".

- Coefficient intellectuel proche du zéro.

- J'ai pris mes affaires et je suis allée le chercher. J'ai réussi à le retrouver dans la rue. Je lui ai demandé où il allait comme ça?

"Je ne sais pas, mais loin de ce connard". Mais tu vas dormir où? "Ne t'inquiète pas pour moi, je me debrouillerais, vas profiter de ta soirée". Je ne pouvais pas le laisser comme ça. Je lui ai proposé de retourner chez Greg. "Non, je ne veux plus entendre parler de lui".

- Mais il était bien obligé de récupérer ses affaires.

- C'est que je lui ai dit. On y est allé, il a pris son sac et après on a été chez moi.

- Et c'est là que vous avez fait crac-crac.

- Oui. J'ai prévenu Greg que ce n'était pas la peine qu'il m'attende, que je lui en voulait. Il a tenté de s'excuser. Je lui ai dit qu'on réglerait ça le lendemain. Mais je savais déjà au fond de moi que c'était terminé entre ...

... nous.

- Tu m'étonnes.

- Une fois chez moi, Chris a retiré son tee-shirt taché de sang, je l'ai aidé à se soigner. Ensuite il m'a dit, et c'est là que j'ai craqué, "qu'est ce qu'une fille aussi belle et intelligente que toi, fout avec un blaireau comme lui?"

Je n'ai pas répondu, je l'ai regardé dans les yeux et je l'ai embrassé.

- Yes, génial tu as réussi à franchir le pas.

- Il était tellement beau, tellement touchant. Dès le premier contact de nos lèvres, je me suis mise à trembler de partout, et quand il m'a serré contre lui, j'ai perdu les pédales.

- Je les aurais perdu moi aussi.

- On s'est embrassé et on s'est caressé pendant un bon moment.

- Il embrasse bien?

- Trop bien même. Il était tendre et fougueux en même temps, je ne sais pas trop comment t'expliquer...

- Pas la peine, j'ai pigé.

- C'était trop bon. Nos langues qui s'enroulaient, mes mains qui parcouraient ses muscles thoraciques, les siennes qui voyageaient sur mes fesses, mes hanches, mes cuisses. J'étais totalement relâchée, il m'a emporté ailleurs, je n'avais jamais frissonné de cette façon.

- Arrête, je mouille déjà.

- Hihihi, moi aussi rien que d'y penser. Et tu vois, moi qui suis plutôt dans le conventionnel, je préfère faire ça dans un lit ou à de rares exceptions sous la douche, là j'aurais pu le faire n'importe où.

- Et vous étiez où?

- Dans mon salon.

- Oh non, pas déjà!!!

Marie, la prof d'anglais est dépitée. Alors que le récit d'Amélie devient de plus ...