Une croisière de rêve ?
Datte: 21/11/2019,
Catégories:
couplus,
extracon,
cocus,
vacances,
voyage,
bateau,
jalousie,
échange,
Partouze / Groupe
confession,
Auteur: Jeanpas, Source: Revebebe
... ?
— Ils mettent les kimonos à disposition. Tu pourrais venir aussi, ça te ferait du bien.
— Je ne suis pas sûr qu’ils auront ma taille, et puis je ne suis pas prêt. La semaine prochaine, sûrement.
— Bon, tu sors ou tu sors pas ? Honnêtement, j’ai pas envie de rester enfermée. Veux-tu essayer de venir sur le pont ?
— Je vais appeler le médecin, voir avec lui comment ça évolue. Ton portable fonctionne ? Ce matin, il était sur répondeur.
— Je l’avais coupé pour dormir. Okay, tu me tiens au courant dès que tu sais ce que tu fais. Je bouge. Je vais manger avec mes amis, et après, une bonne heure de badminton. À tout à l’heure mon bijou.
Et la voilà repartie. Bon, au moins, elle ne s’ennuie pas. J’ai même l’impression que je ne lui manque pas beaucoup. Enfin, je crois que je vais mieux, donc je serai bientôt dehors.
* * *
Le médecin m’a confirmé que l’évolution est normale. Il faut que je mange et que je dorme. Demain, ça devrait aller. Je ne sauterai pas comme un cabri, mais au moins je n’aurai plus de vertiges et de nausées. En attendant, le mieux, c’est de manger et de dormir. Je me fais apporter un repas froid en cabine et je prends un cachet pour roupiller et bien récupérer.
Vingt heures. Je me sens mieux. Sophie est aux abonnés absents, elle vit sa vie sur le paquebot, je ne peux pas lui en vouloir. Demain, je vais sur le pont. En attendant, je me fais livrer un vrai dîner. J’aurais bien aimé le partager avec ma chérie, mais pas de nouvelles. Je lui envoie ...
... un SMS auquel elle ne répond pas. Elle doit bien s’amuser.
* * *
J’ai enfin passé une vraie bonne nuit. Il est neuf heures ; si Sophie est encore sortie en boîte avec ses amis, elle doit dormir. Je me douche, me lave bien soigneusement, et enfin je me sens un autre homme. Je décide de petit déjeuner sur le pont. Il n’y a pas grand-monde pour l’instant. Neuf heures et demie, ce n’est pourtant pas très tôt ! Je repère un bar où l’on peut petit déjeuner et je m’installe au comptoir. Le barman est un homme d’une trentaine d’années, jovial, serviable, mais avec de grandes poches sous les yeux. Il me confirme qu’il est en fin de service et qu’il est bien content de pouvoir aller se coucher bientôt.
En fait, on est restés à discuter pendant presque une heure, alors que son collègue était arrivé pour le remplacer. Rapidement, on s’est tutoyés et il a semblé se prendre d’amitié pour moi, à mon grand plaisir. C’était tellement agréable de parler avec quelqu’un d’aussi sympathique après trois jours bloqués dans ma cabine ! Il commençait à y avoir pas mal de monde dans le bar, alors il m’a proposé de venir boire un verre dans la salle de repos du personnel du bar. C’était très petit, mais on était mieux qu’à parler fort au milieu des autres voyageurs. Notre conversation a commencé à devenir plus intime.
— C’est un boulot crevant, finalement, d’être au bar la nuit ; le jour, tu vas dormir : tu ne peux pas profiter de la croisière ?
— Ben non, c’est sûr. Maintenant, je suis là ...