Barbara à Cracovie (2)
Datte: 19/11/2019,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Thalderhoff, Source: Xstory
... finalement, non !
— Tu es vraiment candide, mon chou ! Tu as de la chance d’être tombée sur nous !
— Ah bon ! Et pourquoi ? Ça pourrait être pire ?
— Détends-toi ! C’est pas parce que ces trois-là sont des professionnels du X que tu vas te retrouver sur le Net.
Je crois ne jamais avoir été plus attentive à ce que Brigitte me disait de toute ma vie !
— Je t’explique !
— Hier, tu nous as montré tellement de... qualités qu’on s’est dit, Jan et moi, qu’on pourrait en profiter pour tourner une sextape avec d’autres mecs. Pour être franche, on a raisonné "Business" en premier !
Et puis on s’est dit que cela n’était pas honnête mais qu’il fallait quand même le faire, en privé !
Tout ça pour te dire que cela ne sortira pas d’ici sauf dans une clé USB que tu emporteras avec toi.
Ça va mieux ! Tu es rassurée ?
— OK ! Je te crois ! Je t’en veux quand même un peu mais je te crois !
Maintenant, tu vas tout m’expliquer, tout me montrer.
Les hommes sont partis prendre une douche pendant que Brigitte me fait faire le tour des installations.
Je n’en reviens pas ! C’est truffé de caméra ! Il y en a partout ! En haut en bas, dans les fameuses lampes, même accrochées sur les tapisseries. Elles sont minuscules et quasi invisibles.
— Suis-moi !
Je ...
... n’étais pas au bout de mes surprises. Elle ouvre, bien dissimulée, une petite porte qui conduit à un escalier.
On grimpe et là, j’en reste baba ! Des écrans partout, une méchante table de mixage vidéo et une autre audio, le tout en matériel de pro.
— Pigée, Mademoiselle la candide ! Avec ça (elle me montre l’ensemble du matos), je peux te compter les poils du cul sans bouger de ma chaise !
Elle fait courir un bouton sur la table de mixage et sur l’un des écrans, la petite flaque de sperme qui commençait à se faire absorber par le tissu du coussin est devenue un lac de foutre remplissant tout l’écran.
— Zoom 60 fois ! Et c’est pareil pour toutes les caméras !
J’ai éprouvé le besoin de m’asseoir. L’idée que je fasse les belles heures de vicieux en train de se palucher devant leur écran m’obsédait.
— Tu me promets...
Oui ! Je te promets que rien ne sortira d’ici. Repasse demain dans la soirée. J’aurais fini le montage et tu pourras repartir avec ton petit cadeau.
Maintenant, si tu veux rester la nuit mais sans caméra, juré, craché, ce sera avec plaisir !
Je suis repassée chercher "mon petit cadeau".
Je ne suis pas restée dormir au loft.
Je n’y retournerai jamais.
Mais je reste intimement persuadée que Brigitte a gardé une copie de cette folle nuit !