1. Une queue jouissive comme j'aime !


    Datte: 18/11/2019, Catégories: fh, inconnu, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, BDSM / Fétichisme Masturbation nopéné, jouet, jeu, exercice, portrait, amiamour, Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe

    ... que j’ai mis au chaud dans les mains de Martial.
    
    La plus belle des jouissances pour moi, c’est celle du cœur quand il va bien, c’est celle de l’amour qui soulève des montagnes quand il le faut, avec une envie d’éternité, tant que la vie est là.
    
    Jouir de la vie, ce n’est pas seulement se ravir d’une coulée de cyprine mélangée à du sperme. Nooon, même si l’on accompagne l’orgasme de gémissements de tous les diables. Même si l’on hurle le plaisir qu’on a de découvrir que l’enfer est moins chaud que le sang coulant dans nos veines en faisant l’amour, queue tendue et vulve offerte.
    
    Ça arrive aussi que la jouissance soit autre chose et vienne d’ailleurs. Comme une jubilation extrême, un soulagement intense. Celui de savoir qu’on n’a plus à craindre de perdre le principal de l’amour, et je ne pense pas seulement aux sentiments et aux corps enlacés d’un homme et d’une femme.
    
    Car là, je parle pour moi.
    
    J’ai tellement bataillé pour décrocher ces jobs pour le week-end. J’ai insisté jusqu’à la limite du harcèlement pour qu’on me laisse prouver mes compétences. J’en ai obligé plus d’un à me regarder danser, bouger, sans m’offrir ni me déshabiller.
    
    Et c’était jouissif, très jouissif même !
    
    Plus ils étaient surpris par mon attitude qui n’avait rien à voir réellement avec le désir profond de m’exhiber, plus ils me questionnaient, moins je voulais dire pourquoi j’avais besoin d’être là ce week-end au « Salon de l’Érotisme ».
    
    Je me suis refusée à jouer sur la corde ...
    ... sensible en leur expliquant que je venais d’apprendre il y a deux mois que je devais faire opérer ma fille de trois ans d’un problème cardiaque et que je n’avais pas les moyens de payer les dépassements d’honoraires.
    
    La vie n’est pas simple, mais ce soir elle est pour moi tellement jolie… J’ai l’argent dans mon sac et Martial en face de moi.
    
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    Et l’envie me reprend de me montrer comme j’aime tant le faire.
    
    Sans rien dire, je me lève, je prends la main de Martial et je l’entraîne dans le petit salon qui a servi au tournage du film porno. Je le fais asseoir sur une des chaises des spectateurs.
    
    Je me place au centre et je danse langoureusement, je me fais tentation avec nonchalance, je me caresse les seins, mes cheveux longs et mes cuisses. Je rentre mon ventre pour apprécier encore plus la vie de plaisir qui bat en moi.
    
    Je me cambre, vibrante et passionnée, j’ondule, je rampe sur le sol, je creuse mes reins dans l’attente d’un amour irréel et je mime les gestes de l’amour. Mon corps s’enflamme. Pas besoin de le faire devant une queue immense : la foule ne m’est pas nécessaire. Pas besoin de Martial pour être mon partenaire. Lui, je l’invente, je l’imagine et je me donne du bien en rêvant de ses mains et de son sexe, en soupirant d’aise devant ses yeux. Je mets le doigt dans mon corps et je le bouge jusqu’à ce que j’appelle de tous mes sens la divine montée du plaisir et, à son paroxysme, le ciel éclate de mille feux sous les étoiles et m’arrache un ...