Les sabots de Val - Histoires de Sexe

Les sabots de Val

... déhanchait en grimpant les marches, il remarqua qu’elle portait, elle aussi, une paire de sandales-sabots noires à talons hauts et larges. Ils n’étaient pas en bois mais en élastomère et étaient fermés par une large bride. Pendant son attente, il imaginait cette fille agenouillée devant lui, lui faisant le même sourire alors que son sexe était gonflé devant sa bouche. Il l’imaginait en train de le sucer, agenouillée, sa robe imprimée grise légèrement relevée sur ses genoux, les pieds toujours posés dans ses sandales-sabots, les talons parallèles au sol oscillant au rythme des mouvements de sa bouche qui enrobait le sexe…

La fille revint tout sourire et le sortit de sa rêverie.

— Voilà, dit-elle, je crois que ça ira mieux comme ça !
— Merci beaucoup, dit Valéry avec un sourire.
— Mais de rien, dit la jeune femme avec un large sourire, j’espère que maintenant son cadeau lui plaira.
— J’en suis sûr, dit Valéry en songeant qu’elle avait vraiment une jolie bouche, très sensuelle, le genre de bouche qui doit toujours être prête à accueillir la semence d’un ami… Mais, malheureusement, ils n’étaient pas amis…

De retour chez lui, il avait observé les deux chaussures. Elles étaient parfaitement identiques et sentaient bon le cuir neuf. Il caressa distraitement les clous dorés. Il s’était vêtu d’un jean assez ancien, qu’il portait étant adolescent. Il était très moulant. Il enfila au-dessus un T-shirt parfaitement blanc. Lorsqu’il sentit le contact du bois et du cuir sur ...

... ses deux pieds, une bosse se forma rapidement sur son entrejambe. Cette fois son érection se fit rapide et pressante. Valéry serra les brides et observa les ongles de trois orteils qui sortaient de la croûte de cuir de chacune des sandales ; à cette vue, son érection fut plus vive encore. Il n’y avait pas à dire, il aimait ses pieds.

Puis il s’approcha du miroir pour se regarder. C’était un miroir sur pied à côté d’une petite table de travail. Son reflet lui paraissait étrange : il avait les cheveux courts mais sa physionomie était relativement androgyne, voire féminine.

Il vit que Béné avait laissé quelques produits de beauté qu’elle utilisait pour se maquiller ; le visage dans le miroir lui paraissait de plus en plus étrange, il lui semblait qu’il lui souriait d’un sourire entendu…

Distraitement, Valéry regarda un tube de rouge à lèvres et un petit poudrier à fond de teint. Le visage dans le miroir suivit son regard mais, lorsqu’il revint dessus, il aurait juré que son double virtuel lui avait fait un clin d’œil. Instinctivement, Valéry fut tenté de prendre le bâton de rouge à lèvres. La main dans le miroir se déplaça vers celui-ci et, à sa grande surprise, Valéry se retrouva avec le bâton de rouge entre les doigts. Il l’ouvrit et commença à se rougir les lèvres en se regardant faire dans la glace. Il posa le bâton, mais le regard dans le miroir se posa sur le tube de mascara. Valéry n’avait aucune idée de la façon de mettre du mascara, mais le visage du miroir ...