L'instit
Datte: 16/11/2019,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
fsodo,
initfh,
f+prof,
Auteur: Bertrand d, Source: Revebebe
... indiqué quel avait été mon parcours dans le service, ma profession, bref, je l’ai attendrie. Et j’ai obtenu l’adresse. Je l’ai vivement remerciée, lui ai demandé son nom. Le soir même, je lui faisais livrer des fleurs.
Les Martin avaient quitté le département, mais s’en éloignant que de quelques kilomètres. Je leur ai envoyé un mot leur indiquant pourquoi je ne leur avais pas écrit plus tôt et que je leur ferai une petite visite cet été. Je languissais de les revoir. J’espérais qu’Adeline saurait lire entre les lignes.
Le dernier jour de classe, je suis rentré, accompagné par mes élèves. Ma porte n’était pas fermée, Hélène devait travailler. Je suis entré et aussitôt ont éclaté des bravos.
La salle était pleine, mes amis avaient envahi mon logis. Je ne comprenais pas.
Ils venaient me remercier pour avoir rempli aussi bien ma tâche. On me comprenait de vouloir rentrer chez moi, mais d’un autre côté on était ravi de me garder un an de plus. Autant fêter ça.
Je n’avais naturellement rien préparé, ne m’attendant pas à une telle manifestation. Je leur ai dit que je les comprenais. Mais, leur dis-je, être seul, sans épouse ou compagne, c’était difficile à vivre, surtout en hiver.
Puis on a servi un apéritif, cuit des côtelettes et saucisses sur le barbecue. Au mois de juin, il fait bon, les journées sont longues et pourtant j’ai regagné mon lit avant la nuit. J’étais ivre de bonheur, mais surtout d’alcool. On a dû m’aider pour aller me coucher. Il paraît que les ...
... réjouissances ne se sont terminées que tard dans la nuit.
Le lendemain matin je me suis réveillé avec la gueule de bois. J’avais décidé de partir de bon matin pour arriver avant le déjeuner. Mais j’avais du retard, afin de reprendre un aspect à peu près normal. J’avais informé Nadine de mon retour et lui avais indiqué que je passerai la voir. Elle a exigé que je vienne loger chez elle en attendant de trouver un point de chute. Elle était toujours célibataire et comptais bien le rester encore longtemps. Mais elle m’a dit que, ma foi, pour quelques jours, elle accepterait d’abriter un homme esseulé.
Je suis donc allé déposer la clé de mon logement chez le maire. Il m’a invité, ou plutôt ordonné de rester pour déjeuner. Les mêmes convives que lors de mon arrivée étaient rassemblés. Mais aujourd’hui, il n’était pas utile de me présenter. J’avoue que je n’ai pas fait très honneur au repas. J’ai pu enfin démarrer à deux heures, promettant de revenir bientôt.
Quand je suis arrivé chez Nadine, j’ai reçu là aussi un accueil chaleureux. Elle aussi avait préparé un copieux dîner. Il a fallu que je lui raconte mes au-revoir au village pour qu’elle consente à me laisser jeûner. Mais par contre, elle a bien précisé que pour la suite, elle refusait toute excuse. Mais je n’y songeais pas. Elle était encore plus belle que la dernière fois où nous avions fait l’amour. Je ne me suis pas dérobé, d’autant que depuis mes adieux à Hélène, cela faisait trois jours que j’étais à jeun.
La ...