L'instit
Datte: 16/11/2019,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
fsodo,
initfh,
f+prof,
Auteur: Bertrand d, Source: Revebebe
... s’ouvrait et un homme venait vers moi.
— Monsieur Bonnefoi ? Bonjour, je suis monsieur Cabriac, le maire. Nous vous attendions avec impatience.
— Bonjour monsieur. Mais comment avez-vous su que c’était moi ?
— Une telle voiture dans le village, dit-il en riant, ce ne peut être qu’un étranger. Entrez, nous vous attendions pour déjeuner.
— Mais je ne veux pas vous déranger !
— Nous déranger ! Mais tout le monde vous espère, veut vous connaître. Il y a Jacques que vous venez remplacer, Françoise l’institutrice et quelques amis. Nous nous découragions, pas d’instituteur qui accepte de venir ici. Vous pensez si tout le monde a été heureux que vous acceptiez le poste !
J’ai suivi le maire. Nous sommes arrivés dans une grande salle, bien chaude, où une dizaine de personnes étaient rassemblées autour d’une immense table déjà parée de ses couverts. Le maire a fait les présentations. Chacun est venu, m’a touché la main. Je n’ai pas retenu les noms. J’ai été installé à la place d’honneur.
Que dire du repas ? D’abord, de la charcuterie du pays, de la vraie, délicieuse. Puis on m’a cité le nom des plats suivants, je n’en avais jamais entendu parler, mais ils se sont révélés exquis. Puis, le plateau de fromage, que des spécialités du coin.
J’avoue qu’à la fin de ces agapes, j’étais rassasié pour une semaine. Je crois que je n’avais jamais autant mangé. Mais les autres convives ne semblaient pas être incommodés, reprenant du fromage !
Puis chacun s’est retiré afin de ...
... vaquer à ses occupations. Le maire m’a invité à passer dans son bureau avec Jacques, mon prédécesseur et Françoise l’institutrice.
Alors ont commencé les discussions sérieuses. D’abord, si cela ne me dérangeait pas, Jacques viendrait le lendemain en classe pour me présenter les élèves. Je leur ai dit que j’étais enchanté, et qu’il pouvait venir autant qu’il le voudrait, j’aurai besoin de ses conseils. J’ai vu le vieil homme absolument ravi. Je m’étais fait un ami.
Le logement, était dans l’école, un de ceux qu’occupaient autrefois le directeur et quelques instituteurs. Jacques et Françoise étant originaires du village, préféraient habiter chez eux. L’appartement qui m’était dévolu était inoccupé depuis plusieurs années, mais il avait été remis en état en prévision de mon arrivée. Mais comment chauffer cet ensemble ? Le maire m’a rassuré, il y avait un chauffage central au bois pour l’école et les logements, et on avait prévu suffisamment de provisions. Oui, mais comment assurer le ménage ?
— Monsieur Bonnefoi, c’est là un point un peu délicat. La mairie ne peut embaucher une femme de ménage, notre budget ne nous le permet pas. Je me doute que vous ne pourrez accomplir vous-même cette tâche. Il vous faudrait trouver quelqu’un de compétent.
— Mais je ne connais personne ! Je suis prêt à payer une dame qui accepterait. Je n’ai pas de loyer, ce serait une compensation.
— Je suis heureux de vous entendre parler ainsi. Dans le village, il y a une veuve avec deux enfants à ...