Sex-shop et peinture ; cherchez l'erreur
Datte: 15/11/2019,
Catégories:
fhh,
2couples,
couplus,
piscine,
intermast,
Oral
pénétratio,
fsodo,
hsodo,
entrecoup,
extraconj,
Auteur: RobertAnne62, Source: Revebebe
Récit de Marie
Bonjour, je m’appelle Marie et j’ai 28 ans. J’ai une sœur jumelle, Anne, et jusqu’à aujourd’hui nous avons bien profité de la vie grâce à un petit héritage qui nous donnait le nécessaire et le superflu. Au fil des années, un garçon, Xavier s’est joint à nous et nous formons maintenant un trio inséparable.
Dans la succession il y avait un petit immeuble dans le 9ème arrondissement, en très mauvais état et qui nécessitait des travaux importants. Aussi une idée nous est venue récemment, celle de créer une boutique de type sex-shop, mais d’un standing élevé avec une ambiance très cosy. L’emplacement est idéal, les autorisations accordées, ne manque que le financement. C’est la raison pour laquelle nous faisons le tour des banques.
Je ne vous dis pas le regard de Mesdames et Messieurs les conseillers. Le diable est entré dans leur bureau. Et si ce n’est pas le diable, c’est une fille facile. Pensez donc ! Une femme, créer un sex-shop ! C’est une fille qui couche ! Les cons ! Bornés ! Même pas un regard sur notre dossier, notre étude de marché et notre business-plan. Oui, on couche ! Oui, on aime cela ! Mais pas pour de l’argent ! Non, pour le plaisir ! Et sûrement pas pour obtenir un prêt !
Un seul, dans une petite banque, s’est donné la peine de nous recevoir, de poser des questions et qui a gardé le dossier, pour examen. C’est justement lui qui m’appelle quelques jours plus tard. Après s’être fait reconnaître, il m’annonce.
— Je suis désolé, mais ...
... la banque ne retient pas votre dossier.
Soupir de déception.
— Attendez. Par contre, j’ai parlé de votre projet à un investisseur privé, car je pense que c’est le bon chemin. La personne en question ne souhaite pas le retenir en l’état, mais…
— Mais ? je demande avec impatience.
— Mais il faut revoir votre copie. D’abord, penser plus grand, plus chic, ajouter un coin café, de la lingerie de luxe, des cabines d’essayage, de grands écrans partout, où défilent des présentations, etc. Et surtout, viser une clientèle étrangère, américaine bien sûr, mais surtout asiatique. Le lieu doit être suffisamment vaste et aéré pour pouvoir recevoir, en même temps, un ou deux cars de touristes. Mais attention, tout dans le chic et l’élégance française. Je vous répète ce que m’as dit l’investisseur :
— Ce n’est pas parce qu’on vend des godes vibrants et des culottes fendues que l’on doit être vulgaire, au contraire. Voilà, êtes-vous d’accord pour modifier votre dossier dans ce sens ?
Je n’ai pas besoin de réfléchir pour répondre « Oui ». Il ajoute :
— Vous avez quinze jours. Je vous rappelle pour organiser le rendez-vous.
Et, peut-être pour la première fois de notre vie, nous bossons comme des fous. D’ailleurs cela nous permet d’apprendre que les tabous et les pratiques sexuelles sont très différents d’un pays à l’autre.
Quelques jours avant la date fatidique, notre banquier nous rappelle.
— Pourriez-vous faire votre présentation en province autour du 14 juillet ? Oui ? ...