Je suis marié - Histoires de Sexe

Je suis marié

... pas lui faire peur. Elle se croit seule dans cette maison.

Mais elle n’est pas seule. Oh, que non : elle chevauche un homme, Abdou.

Abdou ? Mais comment est-ce possible ? Je le croyais homo, pas bi. Je m’étais rassuré en pensant qu’il ne s’intéressait pas aux femmes et que donc la mienne ne pouvait succomber à ses charmes. Pourtant je ne rêve pas : c’est bien elle qui gémit. Mais des gémissements que la queue sur laquelle elle se possède lui procure.

— Putain, c’est bon… Ne t’arrête pas. Tu me sens bien, hein ! Le matin, la première fois, je suis encore plus fort.
— C’est vrai. Ce n’est pas souvent qu’on peut se voir ainsi.
— Mais on a le temps ; tu vas voir, je vais te faire crier. Crier si fort que ton mari va l’entendre.
— Ne te moque pas, tu n’as pas le droit.

Ils cessent un moment de parler. Margie s’active sur cette queue qui se distingue si bien. Une queue que je vois disparaître puis réapparaître. Elle semble interminable, et on se demande bien comment un tel engin peut être avalé par une chatte. J’allais me poser la question, mais la réponse m’arrive :

— Après, je vais te prendre par-derrière. Comme ton mari la dernière fois…

« Mais de quoi il parle ? Qu’est-ce qu’il raconte ? »

— … Je l’avais assis sur votre buffet. Je l’ai enfilé et je l’ai porté dans la maison chevillé sur ma queue. C’était divin. Chaque pas, chaque secousse. On a joui comme des malades !
— Arrête, je n’aime pas que tu me parles de ça.

« Comment ? Margie est au ...

... courant. Je suis doublement cocu ! Ils se moquent de moi… »

— Menteuse… tu adores !

Margie s’est redressée. Elle se caresse le petit bouton et se tortille sur la bite. La même bite qui m’a… Mon Dieu !

— C’est vraiiiiiii…

Elle jouit. La salope jouit avec la vision de son mari enculé, qu’Abdou promène de pièce en pièce comme un fétu de paille. Manifestement, je dois servir de catalyseur à ce couple infidèle, car Abdou jouit aussi.

Je suis anéanti. Que dois-je faire ?

Entrer et les confondre ? Les chasser tous les deux de cette maison où l’un et l’autre trompe qui un mari, qui un amant ? M’enfuir et ne jamais revenir, les laissant seuls face à leur infamie ? Partir sans bruit et faire comme si je n’étais jamais venu ?

Margie s’est allongée à côté de son amant.

— Tu te souviens ? dit le traître.
— De quoi ?
— De la première fois.
— Bien entendu.
— Moi, c’est comme si c’était hier. Tu ne répondais pas à mes avances. « Femme fidèle », tu disais.
— Mais c’est vrai : j’étais fidèle. Je n’avais jamais trompé Paul. Tu as été le premier.
— Lorsque je t’ai montré une photo de Paul avec moi, tu as pris cela pour un montage.
— C’est vrai.
— Mais tu as tout de même accepté de te cacher pour nous regarder.
— C’est vrai.

« Ciel ! Margie nous a vus ! Mais où ? Comment ? Et je faisais quoi ? Quelle importance ; elle sait manifestement tout de ma liaison. Tout. »

— Et tu es venue chez moi.
— Oui, je voulais me venger et nous sommes devenus amants. Mais j’ai ...