Yau
Datte: 15/11/2019,
Catégories:
fh,
asie,
hotel,
Oral
pénétratio,
policier,
Auteur: Dr Lamb, Source: Revebebe
Bonjour à toutes et tous ! Voici une nouvelle saga qui racontera l’affrontement de deux tueuses à gage, ennemies mais unies par l’amour qu’elles portent au même homme.
J’espère que vous apprécierez ici le premier épisode. Patience ! La suite viendra vite. De même, la suite de ma sagaLes enfants de la nuitest en cours d’écriture. Je tiens au passage à remercier mes supporters.
Bonne lecture, peace.
La nuit tombait sur Hong Kong. Yau frissonna et boutonna son manteau en remontant la rue. Il allait sans doute pleuvoir. Elle pressa le pas en consultant sa montre. Vingt heures dix. La cible serait là d’ici quelques minutes. Le même vide l’envahissait, à chaque fois qu’elle remplissait un contrat. Le même rituel : elle regarderait sa victime dans les yeux et mémoriserait son visage pour l’éternité… jusqu’à sa propre mort.
Elle croisa un groupe de jeunes gens insouciants. Dépassa une vieille grand-mère et vit sur le trottoir d’en face une voiture noire qui venait de se garer. Sa cible. Yau s’immobilisa et inspira profondément, savourant l’air de la soirée et ferma les yeux. Allait-elle mourir en remplissant sa mission ? Elle s’en fichait. Ses mains commencèrent à déboutonner son manteau. Elle traversa la rue, l’œil mort comme un zombi, anticipant déjà la scène… et se remémorant l’origine de cette mission…
— Ce salaud a violé ma fille, et il s’en est sorti. Où est la Justice ? sanglota Hai Choi sous l’œil impassible de la femme en face de lui.
Il l’avait rencontrée ...
... dans un bar et, ivre mort, lui avait raconté son histoire, et le drame ignoble dont avait été victime sa fille de dix-neuf ans. Yau l’avait écouté et lui avait ensuite proposé ses services.
— Je suis la Justice, dit Yau.
Les yeux déterminés de la femme effrayaient Hai mais quelque chose en eux le rassurait. Un regard aussi déterminé et sombre ne pouvait faillir. Ils réglèrent la mission dans les toilettes du bar. La cible serait abattue le soir-même.
La police n’avait eu aucune preuve contre le violeur. Cela avait été sa parole contre celle de la fille de Hai, parole ne pesant pas lourd puisque la jeune fille avait des antécédents chargés : drogue, alcool, fugue… Mais cela ne comptait pas aux yeux d’un père. Il revoyait le visage blessé, le corps meurtri de son enfant, allongée dans ce lit d’hôpital… Il avait quitté sa fille très tard, et s’était saoulé de bar en bar, vite ivre, et sa route croisa celle de Yau…
Yau vit la portière de la voiture s’ouvrir. Elle vit le violeur sortir. Il était jeune, arrogant, sûr de lui : elle le vit en quelques secondes à sa manière de claquer la portière et de faire quelques pas. La tueuse ouvrit son manteau et s’empara de son revolver armé, muni d’un silencieux. Avec la discrétion d’un samouraï, elle se plaça derrière sa cible qui ne se doutait de rien. La foule allait et venait sans un regard. Yau sifflota entre ses dents. Le violeur se retourna, surpris.
Il se trouva nez à nez avec elle, femme de quarante ans belle à vendre ...