1. COLLECTION JEUNE – VIEUX. Les moineaux (2/2)


    Datte: 13/11/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... une des habitudes que nous avions avec Charles chaque année.
    
    Une des choses dont je me souviens, c’est qu’il avait horreur qu’un livre ait été lu avant lui.
    
    Depuis sa mort, bizarrement, j’ai du mal à les commencer, car je les trouve inversement trop neufs.
    
    Encore une manie de vieille.
    
    Oui j'ai soixante ans !
    
    Un après-midi, alors que je suis dans mon transat j’entends qu’on me parle.
    
    - Alors on dort, dis donc tu commences à bronzer, je vais être jaloux.
    
    J’ouvre mes yeux, il est là devant moi son sac de sport au bout des bras.
    
    - Que fais-tu là et ton travail à Paris ?
    
    Juste le temps de dire ces mots et je suis debout, je me retrouve dans ses bras son sac à nos pieds.
    
    - Le patron était un con, plus je faisais des heures et plus il fallait que j’en fasse, de plus le midi je mangeais un sandwich avec une bière au café voisin.
    
    Ils m’ont dit qu’à la fin du mois, je ne serais pas payé, comme les quatre autres CDD qui avaient travaillé chez lui, le garage était presque en faillite.
    
    Alors me voilà.
    
    Je me serre contre lui, peu importe nos âges, je suis en maillot une pièce, non pas une pièce comme ceux que les femmes portent en compétition, mais une simple culotte de celui à deux pièces que je mets les rares fois où je vais à la plage me baigner.
    
    Oui je suis seins nus et juste mon bas de maillot !
    
    La honte.
    
    Mes seins réagissaient sous sa main sur notre canapé.
    
    Là c'est pire, c’est contre de sa poitrine qu’ils se réveillent de leur ...
    ... torpeur.
    
    Je suis collée à lui mes mamelles de femme mature écrasés contre lui.
    
    Je deviens folle mais une douce folie m'envahit.
    
    Oui, on jardin étant isolé, c’est pour cela que je bronze seins nus.
    
    Je lève la tête, il est plus grand que moi, ce sont des détails qui m’avaient échappé à Paris, il me regarde aussi et me prend les lèvres.
    
    Un dernier moment de refus, bien sûr toujours l’âge.
    
    Mais ses lèvres sont si douces surtout que c’est presque la première fois que j’embrasse un homme.
    
    À part les premiers jours, Charles mon homme n’était pas sentimental, seule sa bite en moi lui convenait pour se satisfaire presque mécaniquement.
    
    C'était son truc.
    
    Là, je m’envole à 60 ans.
    
    Je suis l’une de ces mouettes qui tournent autour des maisons toujours prêtes à venir chaparder la moindre parcelle de nourriture.
    
    Mais revenons à cette main, qui descend sur mon sein sans s'y attarder pour rejoindre ma petite culotte que je suis prête à lui abandonner.
    
    Je suis contre lui, je sens qu’il bande, merde un homme aussi jeune voulant de la chatte d’une vieille peau comme moi !
    
    Je n'en reviens pas.
    
    Il quitte une seconde ma bouche.
    
    - Mais tu mouilles ma chatte, j’ai bien fait de venir éteindre le feu qui couvait en toi.
    
    C’est vrai, je suis de braise, ses affaires comment je fais pour lui ôter, je n’en ai cure, le principal c’est que je l’ai dans ma main.
    
    Il m’entraîne vers le sol, la pelouse que j’ai tondue en arrivant nous accueille.
    
    La vision de ...
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