Premier amour
Datte: 13/11/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
extracon,
hotel,
amour,
revede,
Masturbation
Oral
préservati,
pénétratio,
init,
confession,
québec,
inithf,
Auteur: Dérivant, Source: Revebebe
... contenter de me rire au nez ; elle avait plus de deux fois mon âge et ne voyait sans doute en moi qu’un enfant, pas un homme. Mais surtout, elle pourrait tout dire à Josée, qui ne comprendrait certainement pas, et ainsi risquer de m’exclure de notre groupe d’amis. Et, ça m’avait traversé l’esprit, elle pourrait également s’en plaindre à Robert, à qui pourrait venir l’envie de me faire ma fête. Tout cela, indistinctement mélangé dans mon esprit avec la peur du rejet, la peur d’être découvert, faisait que j’avais une peur panique de tout avouer à Solange. Et les jours, puis maintenant les minutes me séparant de notre séparation passaient sans que je n’aie le courage de faire quoi que ce soit.
Voilà, en début d’après-midi le samedi, Solange va nous quitter. Daniel et Yves sont absents. Je m’offre pour porter une de ses deux valises à sa voiture, garée quelques rues plus loin. Sa mère refuse que Josée ne marche pour rien, d’autant qu’il commence à pleuvoir, et lui dit au revoir sur le pas de la porte. Alors que nous nous approchons de la voiture, les idées se bousculent dans ma tête et mon cœur bat à tout rompre – quoi dire ? quoi dire ? comment le dire ? vite, vite, elle s’en va ! Pas de conversation possible, je suis figé, je cherche mes mots. Nous rangeons les valises dans le coffre arrière. Debout, face à face, elle me prend dans ses bras.
— Merci pour tout, Michel. Tu es vraiment gentil. Josée est bien chanceuse de t’avoir comme ami.
Solange place ses deux mains ...
... derrière ma nuque et de donne une bonne bise sur chaque joue. Je reste les bras ballants, paralysé, le cœur qui veut exploser. Je balbutie un timide « au revoir, à bientôt ». Solange s’assied à sa place dans la voiture, referme la porte, elle va partir.
C’est maintenant ou jamais ! Je cogne à la vitre. Elle ouvre lentement, un peu perplexe. Je me penche à la fenêtre et je lui dis :
— Solange, il faut que je te dise quelque chose. S’il te plaît, écoute-moi. Je t’aime. Tu es la femme la plus attirante que j’aie jamais vue, la plus belle. Je n’arrête pas de penser à toi. À chaque fois que je te vois, j’en ai pour des jours à m’en remettre. J’ai envie de toi, Solange. Je voudrais faire l’amour avec toi. Je sais que tu es avec Robert, mais il fallait que je te le dise. Je t’aime trop.
J’ai dit tout cela dans un souffle, ne lui laissant pas le temps de souffler non plus. Je m’apprête à partir en courant tellement j’ai peur de sa réponse.
— Mon Dieu, Michel ! Mais qu’est-ce que je vais faire avec toi ?
Elle sourit de manière énigmatique… Et comme la pluie s’intensifie :
— Allez monte, grand nigaud, il pleut. Je te raccompagne.
Je m’installe à côté d’elle, et elle démarre. Je n’ose trop la regarder, un peu confus et un peu honteux. J’ai encore peur de sa réaction.
— Michel ! Et moi qui pensais que tu deviendrais le petit ami de Josée.
— Je t’en prie Solange, s’il te plaît ne lui dis rien, je ne voudrais pas qu’elle m’en veuille et qu’on cesse d’être amis.
— Ne ...