1. Premier amour


    Datte: 13/11/2019, Catégories: fh, fplusag, jeunes, extracon, hotel, amour, revede, Masturbation Oral préservati, pénétratio, init, confession, québec, inithf, Auteur: Dérivant, Source: Revebebe

    ... attirante et semblait se plaire beaucoup en ma compagnie. Mais je manquais d’assurance et surtout, peut-être, je ne voulais pas rompre l’équilibre qui s’était installé entre nous quatre.
    
    Daniel et Yves avaient sans doute plus de chances de séduire Josée s’ils le désiraient (si j’avais su…) et, comme ils s’en abstenaient, j’en déduisais qu’on avait un accord tacite de ne pas faire entrer l’amour ou la baise dans notre amitié à quatre. D’ailleurs, les relations hommes-femmes faisaient rarement partie de nos conversations, si ce n’est pour parler d’équité salariale ou de plafond de verre (Josée se spécialisait en études féministes, l’ai-je déjà dit ?).
    
    En novembre, un drame survient. Un dimanche soir, je suis seul à la maison avec Josée (Daniel et Yves sont en visite dans leurs familles) quand elle est prise d’un malaise au ventre qui dégénère rapidement. Ambulance, hôpital – Josée se tape une solide crise d’appendicite. Je dois recourir à l’assistance annuaire pour trouver le numéro de ses parents et communiquer avec eux à frais virés, vers 23 h. C’est Solange qui répond. Elle est inquiète, presque paniquée, et je tente de la rassurer. Josée vient d’entrer dans la salle d’opération, il ne devrait y en avoir que pour quelques minutes. Elle devrait demeurer à l’hôpital en observation jusqu’à mardi matin et poursuivre sa convalescence à la maison pendant quelques jours. Solange me fait promettre de ne pas quitter Josée une minute. Elle sautera dans sa voiture dès le lever ...
    ... du soleil et nous rejoindra.
    
    Un peu avant 1 h du matin, Josée sort de la salle d’opération et est conduite à une chambre. Tout s’est bien passé. Comme « parent proche » – je suis son petit ami – on me laisse m’installer dans le fauteuil près de son lit pour le reste de la nuit. Vers 6 h 30 du matin, Solange entre dans la chambre. Elle était inquiète, ne pouvait pas dormir, et elle a roulé toute la nuit pour venir au chevet de sa fille. Pris par ses obligations, Robert a dû rester derrière.
    
    Solange est émue, tendue, agitée et fatiguée. Je me lève et elle m’enlace et me serre contre elle.
    
    — Merci, merci Michel d’avoir été là. Je ne sais pas ce qui se serait passé si tu n’avais pas été là. Ça m’a vraiment rassurée de te savoir avec elle. Merci.
    
    Elle me dit ces mots à l’oreille presqu’en sanglotant alors qu’elle me presse contre sa poitrine, ses mains dans mon dos. Naturellement, je pose mes mains sur ses hanches, sur ses fesses, puis dans le bas de son dos et je lui retourne son étreinte, en lui murmurant des « Ça va Solange, tout va bien, Josée va bien ».
    
    Je sens ses seins pressés contre moi, son souffle dans mon cou. Surtout, le nez dans son cou et dans ses cheveux, je sens son odeur. Je sens son odeur, pas son parfum – elle est partie rapidement et n’a pas pris le temps de se maquiller. Une odeur salée de sueur et de larmes, peut-être aussi une odeur d’épices ou de musc, quelque chose d’animal. Rien de fort, au contraire, tout en douceur. Je ne peux empêcher une ...
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