1. Le bal costumé


    Datte: 13/11/2019, Catégories: hh, danser, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme hféminisé, Transexuels intermast, inithh, Auteur: William Bigu, Source: Revebebe

    Les bulles de champagne s’accumulent en corolle sur le pourtour de la flûte, tandis que j’admire les danseurs qui exécutent les passes d’un rock plutôt endiablé. Cette soirée costumée est pour moi une divine surprise, alors que je n’osais croire qu’elle pourrait être autre chose qu’un pensum supplémentaire infligé aux employés de notre grande société.
    
    C’est pour cela que je me retrouve dans une tenue surprenante et insolite pour la plupart de mes collègues. Ma toilette ayant demandé plusieurs semaines d’auto-persuasion pour que je m’impose ce projet audacieux… Revêtir un tailleur d’hôtesse de l’air et me présenter ainsi à tous. Un défi personnel pour cette soirée qui me semblait impossible à concrétiser même si, à quarante-deux ans je ne suis plus un perdreau de l’année, comme on dit !
    
    Surpris mais néanmoins heureux, mon déguisement n’ayant éveillé que de la curiosité ou, tout au plus, des sourires étonnés par mon audace, je me laisse porter par le bonheur ambiant. Il faut avouer que tout à l’heure je me jugeais particulièrement désirable et sexy face à la glace de ma chambre. Mes longues jambes élancées, dévoilées par une jupe descendant à mi-cuisse, parées d’escarpins à talons hauts me donnant cette cambrure tant appréciée de la gent masculine.
    
    Une perruque brune bouclée tombant sur mes épaules, surmontée d’une coiffe réglementaire ronde et un subtil maquillage renforçant la féminité de l’ensemble. Dans cette douce euphorie je vois s’approcher de moi, au moment ...
    ... où se déclenche une série de slows, le jeune homme – qui me révélera plus tard avoir vingt-deux ans - dont j’ai déjà remarqué les regards appuyés et assurément intrigués sur ma personne.
    
    — Puis-je vous inviter ? me déclare-t-il.
    
    Je ne vois pas d’échappatoire en cette circonstance, me voilà donc sur la piste, plutôt heureux de la tournure des événements, après un instant de réflexion. Il faut préciser qu’il est délicieusement charmant, grâce à sa masculinité contenue, et la pointe de timidité apparue à l’occasion de sa demande, rajoute à son attrait.
    
    Nous dialoguons de banalités tout en évoluant assez harmonieusement. Il me félicite sur mon uniforme d’hôtesse qu’il trouve très seyant. Pendant les trois slows que nous danserons nos deux corps resteront assez éloignés, comme retenus par l’assistance et la situation si particulière. À la fin de la danse, il me propose un verre au bar, nous entamons alors une conversation plus captivante. Je m’installe sur un haut tabouret près de lui. Son regard s’attarde sur mes jambes tandis que la jupe remonte, limite exagérée, dans le mouvement qui me permet de poser mes fesses sur le cuir accueillant du siège. Il commande nos verres, j’en profite pour lui demander pourquoi il est un des seuls à ne pas être costumé.
    
    — Je ne suis pas un salarié de votre société.
    — Serions-nous en présence d’un passager clandestin ?
    — Oh ! Que non évidemment, disons que je profite de mon statut de fils de la Directrice des ressources humaines.
    — ...
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