1. Camille


    Datte: 13/11/2019, Catégories: fh, fête, entreseins, Oral préservati, pénétratio, fsodo, occasion, Auteur: Jashers, Source: Revebebe

    Corps, seins, bouche, hanches. Tout est sans limites. La chaleur, le toucher. Je te sens trembler. Tes cheveux noirs se couchent sur mon visage, j’ai mes mains sur toi. Je te sens vibrer, je me sens vivre.
    
    Voilà quelques mois que j’erre sans but. Le temps n’a plus d’importance, je me sens vide. Tous ces êtres me semblent étrangers, je suis absent. La société n’a pas besoin d’homme comme moi, je suis égaré. Le terme « amour » si facilement lâché, me fascine, me dégoûte. Je ne sais pas si je sais aimer, si j’aime.
    
    24 mai, depuis bientôt un an, je n’ai pas fait de rencontre. Je ne côtoie plus de femmes. Sûrement trop déçu, sûrement trop craintif. La confiance se perd si vite. C’est bête à dire, mais nous sommes si faibles, un échec et nous remettons tout en question. Je crois que je ne réponds plus aux normes. Je ne suis pas l’homme que le monde aime. Je ne suis pas ce trader de trente ans plein d’assurance qui aime rouler à 300 Km/h avec trois playmates sur le banquette arrière, qui considère que le système tourne autour de lui, qui ne comprend pas pourquoi nous ne nous battons pas pour gagner notre pain. Je ne suis pas cet homme qui par plaisir aime écraser les autres sous prétexte que la vie l’impose.
    
    Je ne suis pas cette star du porno avec un sexe de trente centimètres qui pourfend des chairs pendant des heures à n’en plus finir, sans émotions. Non, je suis un homme simple et je ne comprends plus les gens. Le monde tourne si vite que j’ai l’impression qu’il m’a ...
    ... oublié.
    
    Un soir mon ami de toujours m’appela.
    
    — Salut JB ça va ?
    — Oui, oui très bien et toi ? (pourquoi toujours cette manie de se demander si nous allons bien, comme si nous voulions tous nous réconforter)
    — Bon je sais que tu sors peu en ce moment, j’ai quelque chose à te proposer.
    — Ah bon, dis toujours mec ! (mec, cette ponctuation qui nous rappelle que nous vivions ces moments d’adolescents ensemble, ce petit mot que nous ne pouvons pas nous empêcher de prononcer pour signaler que nous sommes soudés jusqu’au bout)
    — Bon, Eloïse (une amie d’enfance) organise une petite soirée, et tu es bien sûr invité.
    — Ok, cool.
    — C’est demain soir à 21 heures chez elle, ramène un petit truc.
    — Pas de problème, j’y serai. Je t’embrasse.
    — Moi aussi, l’ami.
    
    Et voilà, je me suis laissé embarquer dans cette soirée où j’ai 90 % de chance de me faire chier. Mais bon, laissons-nous nous emporter dans cette histoire. Je n’avais pas grand-chose à perdre et puis ça me ferait plaisir de revoir mes amis d’enfance.
    
    Nuit, déjeuner, métro, taffe, manger, taffe, métro. Une journée comme une autre s’achevait. 21 heures approchaient et me voilà prêt.
    
    Clap ! Clap ! Les bottines des femmes raisonnaient dans la rue. Le charme de la nuit m’avait toujours fasciné. Ces couleurs, ces rencontres, tout semblait arrêté, tout semblait si différent. Alors, je marchais à pas réguliers, me rapprochant chaque seconde de mes amis. Ce soir, je me suis juré de revivre.
    
    — Qui est-ce ?
    — C’est JB ...
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