1. LAQUELLE


    Datte: 12/11/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... La place laissée libre est presque aussitôt occupée par un autre couple. C'est incroyable, ce recoin sombre attire les couples comme les lampes attirent les insectes. J'assiste à la répétition de la scène précédente. Mais cette fois la fille est plus consentante. Quand apparaît le blanc des cuisses au dessus des bas, quand les doigts fouillent sa culotte et son intimité , au lieu de se fâcher elle s'abandonne ouvertement, ne proteste pas.
    
    Au contraire. La gauche du garçon profite de la distraction produite par la droite dans le vagin envahi, pour dégager le corsage et offrir à la bouche un nouveau terrain de jeu. La tête de la belle dessine des arabesques aux lignes inattendues, elle perd la tête, permet tout, ou plutôt s’offre à toutes les caresses et invasions.
    
    Elle est maintenant dos au mur, je ne vois plus guère que le dos de l’homme. Seules deux mains blanches derrière la nuque affirment sa présence, puis le bas des jambes apparaît symétriquement de chaque côté du pantalon. L’homme fléchit les genoux, pousse vers le haut. Il a dû rater son coup, baisse les fesses, tente une nouvelle percée, se reprend encore. Un groupe bruyant quitte la salle. Les amants s’immobilisent, debout, interrompus en plein envol. Le gars attrape une main de la jeunette et la tire dans ma direction.
    
    Je me tasse sur mon siège. Les clignotants de la voiture voisine jettent leurs éclairs. Les deux complices s’arrêtent de l’autre côté du véhicule. Lui reprend la bouche de son amie, le temps ...
    ... de ressusciter l’envie, l’appuie contre la carrosserie basse du coupé sport, la fait ployer en arrière, cheveux épars sur la tôle. Je ne vois pas ce qui se passe à quatre-vingts centimètres du sol, mais j’entends le ah! de plaisir sous l’impact de la verge qui vient de l’ouvrir. Ses mèches brunes balaient régulièrement le toit blanc de l’auto, de droite à gauche. Ses gémissements et soupirs de bonheur sont de moins en moins discrets, elle finit crescendo sur une note aiguë à peine étouffée par sa propre main pressée sur la bouche.
    
    Son compagnon ouvre la porte droite du véhicule, se penche à l’intérieur, trafique, jette sa veste sur le siège du conducteur. C’est une voiture de sport bas de gamme certainement, sans vitres teintées. Je le vois s’asseoir sur le siège passager et disparaître. A son tour la fille se penche vers l’intérieur du véhicule, se courbe et je vois sa tête monter et descendre régulièrement sur un point qui échappe à ma vue.
    
    Au bout de quelques longues minutes, elle se redresse, envoie une jambe par-dessus le siège, opère un mouvement de bascule et se retrouve à califourchon, visage tourné vers la lunette arrière, sur le corps étendu de son cavalier. Elle est couchée en avant, soulève sa croupe, s’ajuste, pour entamer une cavalcade dont je ne vois que le mouvement vertical continu d’une croupe blanche dénudée par le glissement du tissu léger de la robe ou par les mains du bienheureux succube.
    
    Les amoureux dans le feu de l’action sont seuls au monde, ...