1. Ah, quand le boulot vous tient !


    Datte: 12/11/2019, Catégories: h, fh, couple, inconnu, Collègues / Travail Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, Auteur: BlueAngel, Source: Revebebe

    Les mains sur la tablette lisse et brillante de mon large bureau en chêne, je ne me rendis pas immédiatement compte de l’érection incroyable que la scène à laquelle j’assistais venait de provoquer… Depuis quinze ans que j’occupais ce bureau, jamais pareil spectacle ne s’était offert à mes regards !
    
    La jeune femme était presque entièrement nue… Munie d’une chamoisette, elle s’efforçait d’effacer une tache invisible sur la vitre du haut de la porte-fenêtre de son balcon. Le monde extérieur n’existait visiblement pas pour elle. Concentrée sur son ouvrage, elle frottait, frottait son carreau sans jeter le moindre regard au dehors.
    
    Elle devait avoir vingt-cinq ans, tout au plus. Pour tout vêtement, elle portait un slip en dentelle blanche qui laissait entrevoir une fine toison de poils clairs. Ses longs cheveux d’un blond vénitien encadraient un beau visage de fée. Un ventre plat, une paire de seins menus qui dansaient au rythme des rotations de son bras, des cuisses longues et musclées…
    
    La vitre était un peu haute pour la jeune femme : du milieu de la pièce, elle tira un tabouret et posa un pied dessus. Forte de cet appui, elle tendit le bras de plus en plus loin. Cette nouvelle position me donna une vue inespérée sur la légère pièce de lingerie qui cachait à grand peine son sexe de nymphe… Oh, qu’il avait l’air de se sentir à l’étroit derrière sa grille de lin !
    
    La bouche bée, je me tournai vers ma secrétaire. C’est elle qui venait de m’avertir de la situation. ...
    ... Comme chaque matin, en m’apportant le courrier, elle avait relevé les stores et s’était aperçue de la scène insolite qui se jouait de l’autre côté de la rue. Elle s’était immobilisée face à la vitre et, de ce ton impassible que je lui connaissais depuis toujours, avait lâché :
    
    — Monsieur, je pense que nous avons un problème…
    
    À présent, armée de son stylo à bille et de son bloc-notes, elle attendait un signe de ma part, prête à passer à l’action pour faire cesser le scandale. Je l’avais habituée à de plus promptes réactions… Elle risqua donc :
    
    — Monsieur Bergeret, vous ne pensez pas qu’on devrait…
    — Qu’on devrait quoi ? Cette personne ne se rend simplement pas compte que nous pouvons la voir ! D’ailleurs, si vous ne m’aviez rien dit, je n’aurais rien remarqué.
    
    Il est vrai qu’à cet étage de l’usine, seules les fenêtres de mon bureau directorial donnaient sur les maisons d’en face. Et le feuillage du marronnier dissimulait en partie ces trois ouvertures vers le monde…
    
    — Mais…
    — Baissez simplement les stores, Sonia… Et retournez au travail ! On n’en manque pas pour le moment !
    
    Joignant le geste à la parole, je fis mine de me replonger dans l’analyse financière de nos dernières exportations vers les pays asiatiques. Sonia hésita un instant, baissa les stores et s’apprêta à quitter la pièce. Au moment de sortir, elle jeta un dernier regard dans ma direction, haussa les épaules et laissa échapper un petit gloussement discret…
    
    — Au fait, Sonia…
    — Oui, Monsieur ...
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