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Le monde de Maria - 1
Datte: 11/11/2019, Catégories: fh, jeunes, frousses, cocus, fépilée, amour, fdomine, BDSM / Fétichisme pied, massage, Auteur: Igor, Source: Revebebe
... une proie habituelle pour Maria. Si j’avais été sage, j’aurais peut-être eu la chance de pouvoir poser mes mains sur ses hanches, goûter ses jolies lèvres et sentir nos deux corps s’entremêler. Mais sous le charme, je me mis en tête de lui montrer que je pouvais lui procurer encore plus que ça. Je voulais qu’elle me permette de lui donner du respect en plus, qu’elle accepte que je tenais vraiment à elle et que sa fragilité méritait qu’elle réduise le nombre de ses conquêtes pour se concentrer sur leur qualité. Je voulais qu’elle sente la différence d’intensité dans le plaisir entre un acte sexuel cru et dénué d’amour et la fusion de nos deux corps qui résulterait d’un désir mûri par la chaleur des émotions que nous ressentions quand nous étions ensemble. Bref, je voulais qu’elle s’abandonne à moi, qu’elle ose perdre un peu ce contrôle qui la rassurait tant pour me laisser la main au moins le temps de la faire jouir comme jamais elle n’avait joui. Un soir, sur un banc à l’ombre d’un arbre dans le parc de la clinique, je pris sa petite main. Elle se blottit contre moi et je sentis pleinement son incroyable besoin de chaleur humaine. Mon visage était tout proche de sa nuque. Ses cheveux roux sentaient si bon ! Je ne pouvais m’empêcher de poser mes lèvres sur sa peau. J’écoutais la musique de sa respiration et sans en avoir vraiment conscience, nos bouches se rapprochaient jusqu’à s’effleurer. Je me souviendrai toujours de ce tendre baiser. Il y avait autre chose que de la ...
... simple luxure dans notre rapprochement ce soir-là. Nul besoin de préciser que les rapprochements entre patients étaient strictement interdits et pouvaient nous valoir une exclusion de l’établissement. Cet aspect du règlement me paraissait aller à l’encontre d’un droit élémentaire à l’intimité mais en y réfléchissant bien, c’était justifié dans un service psychiatrique. En effet, je me rendais bien compte que le fait de brûler constamment pour Maria nuisait au travail d’introspection qu’exigeait de moi mon médecin. De plus, nous vivions certes ici un début d’histoire passionnée mais à quoi ressemblerait notre relation à l’extérieur ? Elle avait déjà un homme dans sa vie avec qui elle voulait être heureuse et qui était à l’origine de sa démarche de soigner ses besoins impérieux de tendresse. Mais ce point était largement surmontable car Maria avait de l’amour à revendre et son mari était prêt à céder à tous ses caprices par amour pour elle. Ce qui fit basculer mes projets fut surtout le fait de prendre conscience que notre seul point commun au départ était notre présence ici, notre maladie. En dehors du cadre de l’hôpital nos habitudes de vies seraient peut-être très différentes, il ne nous resterait alors que le souvenir de notre séjour ici pour penser l’un à l’autre. Rien n’était impossible mais il faudrait de toute façon recommencer à zéro. C’était la révélation ! Maria avait raison depuis le départ. Il était finalement beaucoup plus sage de me laisser faire, d’être ...