1. Loup y es-tu ?


    Datte: 11/11/2019, Catégories: h, fh, fhh, extracon, extraoffre, cocus, Auteur: Bicocu, Source: Revebebe

    ... qu’elle avait fait venir pour une fuite au chauffe-eau et dont elle avait admiré la corpulence. Tous ces hommes passaient et repassaient dans sa tête quand elle repensa aux propos de Marc :
    
    — nos amis, nos collègues, nos proches et même…
    
    Ce « et même » la travaillait ; elle avait dit qu’elle savait de qui il s’agissait mais en fait elle avait un doute. C’était évident que Marc avait pensé à quelqu’un de sa famille et il n’y avait pas grand monde à l’exception d’un oncle qu’ils ne voyaient que rarement, Christophe le frère de Marc ou encore… leur père, René. C’est vrai que son beau-père était un homme élégant de même pas soixante ans. Elle se souvint de la première fois qu’elle avait rencontré les parents de Marc. C’était un couple étonnant. Ils semblaient extrêmement unis et tout dans ce foyer respirait la joie de vivre. René l’avait tout de suite impressionné. Il paraissait solide et droit mais était également plein d’humour, comme Marc. Elle avait tout de suite senti qu’il n’était pas insensible à ses charmes. Cela se voyait dans ses regards et dans son attitude. Il ne manquait jamais de lui faire des compliments. Il n’y avait cependant rien de déplacé. René ne l’avait pas non plus draguée, mais si elle changeait de coiffure, il le remarquait et lui adressait toujours quelques mots flatteurs. Brigitte, sa belle-mère, était une femme accueillante. Elle aurait aimé connaître mieux. Malheureusement, elle était morte dans un accident de circulation, fauchée par un ...
    ... chauffard. René en était resté profondément abattu… Il avait perdu le goût de tout et avait été arrêté pendant plus de six mois. Durant cette période, il avait habité alternativement chez eux ou chez Christophe. Il finit par surmonter son état dépressif, mais ne reprit pas son travail. Il décréta que la vie était trop courte et que s’il ne prenait pas sa retraite tout de suite il risquait de ne jamais profiter de ses enfants et petits-enfants. Il vendit alors tout ce qu’il avait à Paris pour acheter une jolie maison dans l’arrière-pays niçois, du côté de Menton. Un endroit où, disait-il, tout le monde aurait plaisir à venir. Marc avait sans doute pensé à son père dans ce « et même… », Lucile en était certaine maintenant.
    
    Ces pensées avaient eu pour effet d’effacer de son rêve éveillé tous les autres visages pour ne laisser que celui de René. Ses doigts reprirent leur activité dans son intimité et elle astiquait maintenant son clitoris avec une frénésie nouvelle. Elle se voyait dans un lit avec son beau-père ; de son autre main, elle se caressait les seins. Elle était sûre que René les apprécierait, qu’il les téterait, les caresserait. Puis, n’y tenant plus, ses deux mains se joignirent sur son sexe, deux doigts s’enfoncèrent dans son puits d’amour, son corps se cambra et elle reteint un gémissement. Elle venait de jouir.
    
    Quand Lucile se réveilla, Marc était déjà levé. On était samedi, il faisait beau, le week-end s’annonçait agréable. Elle entendait la douche couler et son ...
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