L'Oracle
Datte: 18/03/2018,
Catégories:
fffh,
nympho,
bizarre,
Voyeur / Exhib / Nudisme
facial,
Oral
pénétratio,
fsodo,
policier,
fantastiqu,
Auteur: Maldoror, Source: Revebebe
Nuit. 2.07 AM. Une chaleur suffocante. Sèche, agressive, de celle qui fait transpirer jusqu’à ce que la peau craque comme un parchemin.
J’avais le ventre vide mais plus aucune envie de viande. La mort et le sexe étaient venus combler mes appétits. J’étais devenu un vrai charognard, une saloperie de vautour qui tournoyait autour de ses futures victimes. Le monde m’apparaissait maintenant peuplé de zombies, de morts-vivants qui couraient après la fin de leur existence pathétique. Le sexe n’était là que pour oublier cet instant fatidique, et cette fameuse « petite mort » que représentait l’orgasme s’apparentait à la déflagration d’un flingue, un avant-goût de ce qui les attendait inéluctablement. C’était là toute la symbolique du dernier gémissement du coït, de ce plaisir ultime. Le coup de grâce.
Finalement, notre trio ne faisait qu’être un peu en avance sur leur heure.
J’allumai la clope de Polly qui pénétra à l’intérieur du hall de la clinique. Nue, comme à son habitude. Martelant le carrelage de ses platform-boots. Son cul chaloupant à chaque enjambée, ses hanches berçant mon regard et domptant ma queue perpétuellement prête à la baise.
Ce n’est pas que je bandais sans cesse, mais, étrangement, je pouvais décider de mon érection à tout moment. Le désir et l’excitation faisaient partie de mon être, ils l’avaient envahi pour faire corps avec lui, l’avaient apprivoisé. Et comme s’il fallait donner corps à cette évolution, mon membre avait pris en puissance et ...
... longueur au fur et à mesure de mes parties de culbute avec Polly. À chaque fois, j’avais pu observer cet étrange accroissement de mon pénis qui, aujourd’hui, procurait plaisir et douleur à ma partenaire au moindre coup de reins. Bander sur commande avec une queue pareille, une gageure d’acteur porno. Et pourtant, c’était au-delà d’une mécanique, je n’avais pas besoin de me masturber pour entretenir ce désir. Il était là, en moi. Une forme de mysticisme m’avait gagné, j’en étais le flambeau et Polly mon sanctuaire.
Dans la main droite de Polly, un Colt Desert Eagle. Dans la gauche, le poignet cassé, la cigarette qui se consumait en libérant ses volutes de fumée bleutée. L’officier de sécurité qui était de service cette nuit la regardait approcher en silence, les membres pétrifiés. Cette créature qui avançait jusqu’à l’accueil derrière lequel il se tenait l’effrayait. Polly était pour lui une apparition dans la nuit. Les yeux exorbités, les traits crispés, les lèvres frémissantes, il faisait dans son froc. Je constatai alors combien Polly pouvait susciter la terreur. Elle était d’une telle puissance sexuelle que certains étaient incapables d’assumer. Cette énergie débordait de son corps, envahissait les pores de la peau de ses victimes pour mieux les dévorer. Incontestablement, Polly venait de déployer ses ailes ténébreuses.
Une fois à hauteur du visage de l’officier en uniforme, elle s’arrêta, le mit en joue. Enfouit le canon de l’arme dans sa bouche. L’homme suça sur son ...