1. Médecin de campagne


    Datte: 09/11/2019, Catégories: fhh, grp, cocus, médical, fête, fsoumise, massage, Oral préservati, fsodo, hsodo, Partouze / Groupe attache, exercice, Auteur: Roby, Source: Revebebe

    ... fermée à clé. J’avance dans l’entrée, le couloir. La porte du salon est encore ouverte. J’entends des gémissements, des cris de plaisir. Ils sont infatigables. Je jette un œil et le ciel me tombe sur la tête.
    
    Marie est là, et bien là. Les masques sont tombés. Le sien git à terre. Ainsi cette Ludivine, celle que je croyais la femme de l’homme seul, est en réalité la mienne. Cette femme qui s’est laissé dominer, baiser, enculer, qui a sucé et avalé le foutre d’un autre, mais le mien aussi, c’est la mienne. C’est Marie. Resplendissante. À quatre pattes en train de se faire prendre par Thomas et qui prend son pied. Et Thomas qui lui-même est enculé par sa propre femme avec un gode-ceinture. Le trio ne m’a pas vu. Il est trop occupé à son plaisir.
    
    Je vais entrer et me faire connaître. C’est ma femme que vous baisez. Comment ? Ta femme ? Mais c’est notre décoratrice. Et elle, Marie, surprise pendant ses ébats, ne va-t-elle pas se souvenir que l’homme qui s’est fait prendre par Thomas est son mari ?
    
    Toute la science apprise à l’école de médecine, le contrôle de soi en toutes circonstances, revient à la surface.
    
    Je ne dis rien. Je regarde, voyeur de ce trio. Voyeur mais pas indifférent. D’accord, ma femme se fait baiser et participe à des parties fines. Mais moi, qu’ai-je fait ? Ainsi nous vivions côte à côte sans vraiment nous parler. Je n’ai pas osé. Elle n’a pas osé.
    
    — Oui… Oui… Oui… C’est bon. Vas-y, prends-moi bien à fond. J’en veux encore. Après, c’est moi qui ...
    ... vais t’enculer, dit cette voix que je connais si bien. Mais c’est une voix libérée et sans retenue.
    
    Je bande. Oui, je bande de voir et d’entendre.
    
    Mais mon cerveau est harcelé par plein de questions.
    
    Marie m’a-t-elle reconnu ? Non, je ne pense pas. Elle ne s’attendait pas à me voir, comme moi qui ne l’ai pas reconnue.
    
    Ses amants savent-ils que nous sommes mari et femme ? Je ne crois pas.
    
    Alors, que faire pour que chacun ne se sente pas trahi ?
    
    Je sais. Laure est la solution. Je vais lui avouer que l’antiquaire, Marie, est ma femme. Je vais lui demander d’organiser une rencontre pour lui montrer le libertinage. Ainsi, chacun fera mine de découvrir ce milieu, et bien sûr va trouver que c’est très bien.
    
    Déjà je remonte dans ma voiture. Tout à l’heure, dès le retour de Marie de sa prétendue brocante, je vais lui faire l’amour. Comme si elle m’avait manqué. Je vais la baiser par-devant, par derrière, cracher dans sa gorge et ensuite je vais lui parler de ce que je devine : « Je crois que tes clients sont des échangistes. Ils me l’ont littéralement avoué, et la femme m’a fait des propositions. L’autre samedi, je ne t’en ai pas parlé mais je crois qu’il y avait une soirée. Et hier, en rentrant d’une visite, j’ai bien vu que beaucoup de gens arrivaient chez eux. »
    
    Que va-t-elle répondre ? L’étonnement simulé. L’angoisse de penser que j’aurais pu la voir arriver. Et je vais proposer, doucement, dans le creux de son oreille : « Tu ne crois pas que nous devrions ...