Angeot - Histoires de Sexe

Angeot

Je rêvais d’un mec beaucoup plus âgé que moi, pas deux ou trois ans d’écart mais beaucoup plus. C’était le cas d’A… qui m’avait toujours fait flipper. Je n’osais imaginer que ça arriverait un jour. Et puis si ! Il avait vraisemblablement depuis longtemps repéré mon trouble et, sûrement après moult hésitations, un jour que j’ai déjeuné chez eux, il propose de me raccompagner :

— Je te ramène ?

Je ne peux plus faire marche arrière… C’est pour ce soir. Dans l’escalier, il me dit :

— Allons, viens, on a des choses à se dire…

Je suis, le souffle coupé…

— Ok, lui dis-je d’un ton très faible.

Et je le suis comme un toutou jusqu’à sa voiture. Il s’assoit en écartant légèrement les jambes, je vois une légère bosse sous son pantalon.Waouuu ! Il bande déjà !

— Tu as un très joli sourire, tu sais…

Ce à quoi je réponds :

— Euh… euh… euh.
— T’inquiète pas, j’ai compris…

Il avait compris ! Arrivé en bas de mon immeuble, je suis pris de panique, jeune vierge effarouché… Et je crois me sortir de ce piège dans lequel je me suis fourré par un :

— J’aimerais pas croiser ma voisine à cette heure en train de…
— Ben tu sais, dit-il en me mettant son bras autour de l’épaule et me serrant contre lui, j’ai un petit studio pas loin… On peut y aller, j’ai pas l’habitude d’y amener des mecs, mais là, je crois que je peux te faire confiance et ça sera mieux pour toi. Et t’inquiète, je suis discret.

Je savais que c’était un sacré baiseur et je me doutais qu’il avait ...

... une petite garçonnière. Il avait dû en faire jouir des nanas dans cette piaule, des petites, des grandes, des maigres, des grosses, des brunes, des blondes. L’idée qu’il m’y emmène m’excitait déjà passablement.

— Ok.

Il sourit, et on fait demi-tour. Le trajet me paraît une éternité… On parle peu, j’ai l’impression d’être une pute qui amène son mec au plumard, sauf que la chambre, c’est la sienne. Il coupe ce silence en disant :

— Arrête de te poser des questions, je ne te ferai pas mal ! Ou si tu as envie de remettre ça à plus tard ?
— Non… C’est plus de la timidité…

On tourne dans sa rue, et il me prend la main… Je la lui serre, me sentant être sa copine. On arrive dans son immeuble, l’ascenseur s’ouvre, on y entre, puis les portes se referment. Là, il me tourne face à lui, me caresse le ventre d’une main et de l’autre m’attire vers sa bouche. Il me roule une pelle d’enfer !

Je n’ai comme réflexe que de me direÇa y est ! Je passe de l’autre côté ! Je nous regarde en même temps dans la glace de l’ascenseur, ce qui augmente mon désir. Je lui passe une main dans le dos. L’ascenseur arrive à l’étage. Il ouvre la porte de chez lui, me faisant visiter sa petite garçonnière.

— Tu veux boire un verre ?
— Non, heu oui, de l’eau…

Putain, j’ai envie que tu me baises ! pensé-je.

— Voilà la chambre… Tu veux de la lumière ?
— Non, juste les lumières de la ville.

Je bois d’un trait, planté devant la fenêtre. Il vient se positionner derrière moi, m’embrassant ...