Le lit - Histoires de Sexe

Le lit

... d’elle.

Tout en écoutant ce spectacle, elle posa la cocotte sur une plaque pour la réchauffer et prépara l’eau pour cuire des pâtes.

Dans l’appartement au-dessus Émilie alla directement trouver Pierre qui tentait de monter une commode.

— Déjà de retour, tu as fait vite.
— Non, j’ai croisé notre voisine d’en dessous.
— Et ?
— Et elle m’a dit que je ne trouverai rien mais qu’on pouvait venir manger chez elle.
— Ben ! On a dit qu’on ne sortirait pas. J’aimerais bien dégager les cartons pour avoir accès au lit…

Pierre glissa un bras au contact de la cuisse de sa compagne, remontant la main sur ses fesses. Il ne laissait aucun doute sur ses intentions.

— Elle ne m’a pas laissé le temps de lui dire non. Et puis tu ne regretteras pas le voyage.
— Pourquoi, c’est Maïté ?
— Pour la qualité culinaire je ne sais pas, mais physiquement c’est son opposée. Grande, fine, rousse, de belles fesses rondes, pas de ventre et des gros seins. Et, c’est une vraie rousse…

Pierre marqua le temps d’une réflexion silencieuse. Il se demandait s’il devait bien comprendre ce qu’il croyait :

— Comment ça unevraie rousse ?
— Quand le pubis est roux, on peut penser que la femme est une vraie rousse non ?
— Oui mais comment tu l’as vu ?
— Je ne t’ai pas précisé que Mademoiselle ne porte pas de culotte ?

Émilie s’était délestée de son manteau et se dirigeait vers la salle de bain. Prenant un air ingénu, elle passa son tee-shirt autour de sa tête pour le laisser tomber à ses ...

... pieds.

— Comme ta femme ne porte pas de soutif, cela fera une belle paire non ?

Émilie s’était sciemment tournée de trois-quarts afin que Pierre puisse voir le contour d’un de ses seins. Il ne résistait jamais longtemps quand elle dévoilait ses petites rondeurs, moins encore quand il voyait poindre ses mamelons de chocolat. Cette fois encore il jaillit comme un diable de sa boîte. Il la rejoignit devant la baignoire. Ils ne tardèrent pas à être nus, et c’est en s’embrassant qu’ils entrèrent sous la douche.

À l’étage du dessous, Valérie entrait dans son bain au même moment. Elle entendit les gouttes de la douchette frapper le carrelage quelques mètres plus haut. Ils étaient à deux dans la salle d’eau. Elle n’avait pas cessé de suivre les pas d’Émilie et avait perçu la course étouffée de Pierre.

Étaient-ils ensemble sous la douche ? Dans ce cas, il devait la caresser.

Il était derrière elle et passait les mains sur ses cuisses, sur son ventre. Elle avait des petits seins. Quand elle s’était tournée vers Valérie dans l’escalier, son buste s’était légèrement libéré du manteau. Petits mais ronds, portés très haut. Ses mamelons marquaient un rebond comme une réplique réduite des seins. Ses tétons marquaient le tissu. Elle ne devait pas porter de soutien-gorge. Elle pouvait.

Avait-elle remarquée ?

Valérie n’y avait pensé qu’en se déshabillant. Elle n’avait pas remis son boxer en quittant la brocante. Nue sous une jupe courte, elle avait du révéler bien des choses ...