II - Plaisirs coupables (14)
Datte: 18/03/2018,
Catégories:
Hétéro
Auteur: flyx13, Source: Xstory
... tout, c’est la voir et la serrer dans ses bras, pas simplement lui parler ! Une fois prêt à partir, il prend ses clés et ouvre la porte.
Il s’arrête net en voyant l’objet de tous ces désirs qui se tient dans l’encadrement. Jenny est debout, immobile ; elle le regarde d’un air assez neutre. Son visage semble légèrement rougi, comme si elle venait de faire un effort, ce qui est confirmé par le fait que sa respiration est profonde. Elle est vêtue d’un simple jean bleu délavé et d’un petit top noir recouvert d’une veste légère, la lanière de son sac, qu’elle porte en bandoulière, se faufilant entre ses seins.
— T’as un rencard de prévu ? demande-t-elle d’une voix légèrement tremblante.
— On peut dire ça comme ça, répond-il.
Florian est quelque peu tendu, ne sachant pas trop sur quel pied danser. Il est heureux de la voir enfin et déploie un effort considérable pour ne pas lui sauter au cou, mais il préfère attendre de connaître l’objet de cette visite à laquelle il ne s’attendait clairement pas.
— Tu veux peut-être que je te laisse alors.
— Et bien à vrai dire, mon rencard, c’était avec toi.
Jenny fait mine de réfléchir.
— Je ne me souviens pas t’avoir invité.
— En fait, je ne comptai pas te demander ton avis. Tu me manques et j’en ai marre de ne pas t’avoir près de moi.
Elle esquisse un sourire. Les mots qu’il vient de prononcer provoquent chez elle un sentiment de soulagement intense. Non, il ne l’a pas oublié, non, il ne veut pas la quitter et ...
... oui, il l’aime toujours ; si elle ne contrôlait pas ses émotions aussi efficacement, elle pourrait fondre en larmes rien que pour ça.
Jenny avance de quelques pas pour rentrer dans l’appartement puis elle referme la porte. Ils se regardent tous les deux, droit dans les yeux, comme s’ils attendaient un signal quelconque pour lâcher cette bride invisible qui les retient encore.
Comme dans un étau, Jenny vient alors pincer, avec une de ses mains, le bas du visage de Florian, la pression de ses doigts déformant les lèvres de sa bouche. Il se laisse faire, trop heureux de sentir de nouveau la chaleur de sa petite amie.
Elle enfonce un peu plus son regard dans le sien en rapprochant encore son visage.
— Ne t’avise plus jamais de poser tes mains sur cette sale pute, c’est clair ? siffle-t-elle.
— On ne peut plus clair, marmonne Florian comme il le peut.
Vient alors ce fameux signal, invisible et inaudible, tant attendu et c’est Jenny qui ouvre le bal en allant écraser ses lèvres sur celles de Florian. Ce dernier lâche immédiatement son casque qui roule au sol et il enlace sa belle.
À partir de ce moment-là, beaucoup de choses se mettent à voler au travers de la pièce. Le cuir de moto, le sac à main, la veste, le top, etc. Comme guidés par une frénésie incontrôlable, ils s’acharnent tous deux à se mettre à nu dans le sens strict du terme. Florian tire sans ménagement sur le jean de Jenny et cette dernière, déjà assise sur la table, fait ensuite glisser, à la vitesse ...