1. rencontre en festival (1)


    Datte: 05/11/2019, Catégories: Hétéro Auteur: érotisme_lo, Source: Xstory

    J’étais là-bas, dans mon pays d’adoption pour un festival encore une fois, les yeux fermés pour profiter de la musique ! Deux mains agrippent ma taille et m’enlacent, je sais de qui il s’agit, retrouvés quelques heures plus tôt, nous avons enfin osé nous toucher après des années de regards croisés, de mots à peine prononcés. Des années à s’observer sans oser nous approcher, mais cette fois, l’envie était trop forte.
    
    Sa tête sur mon épaule, je sens son souffle dans mon cou, je ne peux résister, je l’embrasse, je me sens fondre, sa main dans le bas de mon dos là où mon haut trop court laisse entrapercevoir ma peau. Je lui attrape la main et l’emmène, la foule si rassurante jusque-là me dérange, je le veux pour moi uniquement. La plage est quasi déserte, je m’allonge, il se met face à moi, pendant de très longues minutes qui m’ont paru trop courtes, nous sommes restés là, les yeux dans les yeux avec un désir plus que visible. La bière fraîche dans sa main humidifie ses doigts, il joue alors à les faire passer sur mon ventre, laissant des traces et me faisant frissonner. Le reste du festival n’est qu’un brouillard de musique, de foule, de mains sur mon corps, de bouche et de lèvres sur les parties visibles de mon corps. Il me rend folle d’envie, pourtant, je sais que rien ne se passera et que je ne le reverrais pas en dehors d’autres festivals... enfin, c’est ce que je pensais !
    
    Quelques jours après, un message arrive sur mon téléphone, c’est lui, il dit ne pas supporter ...
    ... mon absence, qu’il ne pense qu’à moi et ne rêve que d’une chose, me voir encore pour balader ses mains sur tout mon corps. Pendant des mois d’attente, les messages s’envolent et le désir. Chacun de nos mots trahit nos envies, après tant d’années à s’observer, à se rêver, les mots ne sont plus suffisants ! Nous finissons par réussir à trouver un moment, nous n’avons qu’une nuit et une matinée, trop peu pour nos envies, mais nous ne pouvons pas résister à l’appel.
    
    Le vendredi vient, toute la journée, je n’arrivais pas à tenir en place, je n’écoutais rien de ce que mes profs ont pu dire, ils n’étaient pas aussi intéressants que l’idée d’enfin te voir. Sans prendre le temps de passer, je prends le train. J’avais choisi ma tenue avec soins, une robe noire, des sous-vêtements en dentelle rouge et des talons, je le sais, le rouge et le noir sont tes couleurs préférées, elles t’excitent. J’arrive à la gare, tu es là, je me retiens de te sauter dans les bras, mais au moment même où tes lèvres touchent les miennes, tout autour de nous s’efface, il n’y a plus que toi et moi. Tu m’emmènes dîner, nos regards sont pleins de désir et le repas ne nous intéresse vraiment plus, tes mains sur ma jambe remontent de plus en plus haut, jusqu’à jouer avec la dentelle de mon string. C’est décidé, on s’en va, une chambre d’hôtel nous attend.
    
    Dans la rue, nous nous arrêtons tous les 100 m pour nous embrasser comme si notre vie en dépendait, je ne sais même pas comment nous sommes arrivés habillés ...
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