1. Le cadeau de mariage 2


    Datte: 05/11/2019, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Arsenne, Source: Hds

    L’éveil des sens
    
    - Ce n’est pas poli ni joli-joli de raccrocher au nez d’un ami. Dis-moi comment sont les seins de ta petite amie. Allez ! Ils doivent être bien fermes non ? Ses pointes sont sensibles ? Ils se dressent au moindre frôlement de doigt. Elle aime que tu lui lèches ? Elle les montre facilement ? Tu as déjà eu envie de les montrer à tes copains ? Répond-moi, tu dois faire ce que je te demande, tu le sais.
    
    Cette fois Antoine ne résiste pas. Son excitation est trop forte. Il pressent qu’il est sur le point de jouir. Toutes ces questions sont autant de pics d’excitation. Il ne peut alors s’empêcher de satisfaire cet homme.
    
    - Oui ! Ils sont fermes, en forme de poire avec des bouts bien visibles. Je les ai caressés mais jamais léchés… Oui, Oui… Monsieur, J’ai envie de les montrer… Ahhhh !
    
    C’est en disant ces derniers mots que son plaisir atteint son paroxysme. Il ne peut maîtriser des gémissements qui accompagnent une éjaculation inhabituelle en puissance et en quantité. Les premières salves de foutre vont s’écraser sur le sol devant lui. Puis plusieurs autres maculent son short et sa main. Il lui faut plus d’une minute pour récupérer pendant laquelle il reste sans voix. Il prend alors conscience que, le portable toujours à son oreille, l’inconnu a entendu ses gémissements.
    
    - Alors, petit voyou, tu as bien juté ? Ça t’a excité de me parler des nichons de ta petite copine, ta future. Moi aussi je l’avoue. Je te laisse récupérer. Je vous attends tous les ...
    ... deux demain soir, à l’hôtel des voyageurs, face à la gare. 20 H. Et n’oublie pas, ne dit rien de ta branlette à la petite, mais tu me la fais belle et sexy. Et à toi de la convaincre de ne pas mettre de soutien gorge.
    
    Sur ces mots, l’inconnu raccroche sans laisser le loisir à Antoine de protester. En aurait-il eut le courage d’ailleurs.
    
    La jouissance passée, le jeune homme réalise alors l’énormité de ce qui vient de se passer. La honte et le dégoût le submergent. Agnès son amour, bafouée, salie dans ce moment d’égarement. Comment a-t-il pu se conduire ainsi ? Il est perdu ! Il s’est laissé entraîner dans cette voie de débauche et n’a rien pu faire pour endiguer cette fureur de sexe. Plus il y pense et plus il se dégoûte. En vérité, sans vraiment comprendre, il venait de découvrir un aspect de lui qu’il ne connaissait pas. Il se met à trembler quand les derniers mots de l’homme lui reviennent à l’esprit.
    
    « Demain. Hôtel. 20 H. Sans soutien gorge ».
    
    Ce n’est pas possible, il ne peut envisager d’emmener sa fiancée devant ce démon qui avait si bien lu dans son âme au point de lui faire perdre le contrôle de lui même. Non ! Et puis, il réalise à cet instant qu’il ne lui a même pas demandé comment il avait eu son numéro de portable. D’ailleurs il ne parlera pas à Agnès de ce qu’il considère encore comme un simple moment de défaillance, de faiblesse. Et puis, comment envisager de lui avouer qu’il avait vanté son intimité à un inconnu et qu’il avait joui simplement en ...
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