1. Delphine en Bretagne (1)


    Datte: 05/11/2019, Catégories: Erotique, Auteur: Thalderhoff, Source: Xstory

    ... qu’il avait de la vision nouvelle de ma poitrine !
    
    Mieux encore ! Son regard est venu se planter dans le mien. Un regard hypnotisant. Un regard qui m’a troublé bien plus que je ne l’aurais souhaité. Un regard qui, j’en suis certaine, me déshabillait, me caressait, me pelotait. J’avais tout fait pour et j’étais en train de le regretter. S’il m’avait demandé, là, maintenant, devant tout le monde, de déboutonner mon corsage, de le retirer même, je crois bien que j’aurai obéi sans avoir la volonté de m’y opposer. Un onde de chaleur venait de m’envahir. C’était épouvantable ! Il me semblait que mes seins prenaient du volume, qu’il se tendaient, qu’il allaient finir par faire sauter les boutons-pressions de mon corsage pour jaillir en pleine lumière !
    
    - C’est Rennes maintenant ! Demanda la bretonne à ma voisine, debout dans l’allée.
    
    - Oui ! Nous entrons en gare ! Répondit-elle.
    
    - Aller, Pépé ! On y va ! C’est là qu’on descend j’te rappelle !
    
    Cette agitation spontanée n’avait pas suffit à faire cesser l’émotion qui m’avait brutalement étreint la poitrine. Cependant, elle me permettait de tenter de reprendre mes esprits en faisant diversion.
    
    En fait, (et ça, c’est tout à fait moi), je me suis enfoncée encore un peu plus en demandant au type :
    
    - Finalement, nous sommes les deux à ne pas descendre, n’est-ce pas ?
    
    - Oui ! Et vous m’en voyez ravi ! M’a-t-il répondu avec un grand sourire !
    
    Le train s’est immobilisé en nous faisant faire un sursaut ce qui a eu ...
    ... pour principal effet de river de nouveau le regard appuyé de mon vis-à-vis sur ma poitrine, celle-ci ayant accompagnée les mouvements du wagon d’une manière très plaisante à ses yeux.
    
    Le compartiment s’est vidé des deux couples, nous laissant seuls tous les deux.
    
    J’ai prié, imploré tous les saints pour que d’autres voyageurs s’installent. Hélas, aucun n’est venu s’asseoir. Le train s’est ébranlé dans un fracas de grincements aigus. Le dodelinement régulier a reprit sa place dans l’univers habituel du transport ferroviaire, ponctué des inévitables tac-tac, tac-tac, quand les roues passaient sur les jonctions entre les rails.
    
    Je me suis rendu compte seulement à ce moment qu’il faisait déjà nuit. Le compartiment s’était considérablement assombri.
    
    - Je m’appelle William ! Et vous ?
    
    L’homme en face de moi avait posé livre et ordinateur sur la banquette à côté de lui. Il me tendait sa main.
    
    - Euh … moi … Moi, je m’appelle Delphine !
    
    - Delphine ? C’est joli et ce n’est pas courant comme prénom.
    
    - Ah …?
    
    - Oui ! Je ne connais aucune autre Delphine !
    
    - Ah …!
    
    Je me sentais idiote et complètement déstabilisée. Il tenait ma main que j’avais tendue machinalement. Il n’avait pas l’air d’avoir l’intention de la lâcher ! Au contraire. Il l’avait emprisonnée entre les deux siennes et la serrait avec délicatesse mais fermeté.
    
    Mon petit jeu tournait à la catastrophe !
    
    Le contrôleur est passé dans le couloir sans s’arrêter. Dommage ! C’était la seule planche ...
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