Souvenirs, souvenirs
Datte: 18/03/2018,
Catégories:
hh,
sport,
forêt,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
nopéné,
confession,
regrets,
occasion,
Auteur: Arthus, Source: Revebebe
... sensation malgré tout très agréable.
À un moment, nous faisons des ciseaux avec nos jambes en écartant bien les cuisses. Pendant cette séance, nous n’échangeons aucune parole. Je me rends compte que mon partenaire semble troublé ; je devine immédiatement pourquoi : il a une vue plongeante sur mon entrejambe. Je suis pas du tout exhibitionniste, mais en fait c’est inexplicable ; je suis ravi de montrer mon intimité, j’abuse même des poses écartées. Il essaie de regarder discrètement ; à chaque mouvement son regard est attiré. J’essaie de garder la tête froide. Mon sexe se réveille ; j’ai la présence d’esprit d’arrêter l’exercice. On se relève. Francis semble perdu dans ses pensées ; je romps le silence :
— Désolé, Francis, tu as vu que je ne portais pas de slip. J’aime bien courir ainsi ; je me sens libre, et pour tout avouer il m’arrive même de me mettre tout nu pour faire mes exercices. Tu devrais essayer.
Francis ne répond pas. Il est rouge comme une pivoine, comme un gamin pris en faute. J’en souris intérieurement, je ne veux pas le vexer. Il trouve la force de me répondre :
— Je ne sais pas, je n’ai jamais essayé.
Nous repartons. Au moment de nous quitter, je lui demande s’il souhaite qu’on se retrouve le lendemain matin ; il me répond affirmativement sans hésiter. Je ne vous cache pas que je suis ravi !
Je passe une journée particulière, la tête ailleurs ; ma femme m’en fait part, me trouvant bien distant. Je suis complètement perturbé ; mélange de ...
... honte – ce jeune homme pourrait être mon fils – mais aussi d’excitation : j’avoue avoir eu des fantasmes d’amour au masculin, mais je ne me sens pas prêt à le faire, mais ce jeune homme m’attire.
Je n’ai pas passé une bonne nuit, très perturbé ; je me suis endormi sur le matin. J’avale mon petit déjeuner en vitesse, je vais être en retard au rendez-vous avec Francis. J’enfile mon maillot et mon short en essayant de ne pas réveiller mon épouse.
Il est déjà là ; on se salue chaleureusement comme deux vieux complices de longue date, et on démarre dans la joie et la bonne humeur. Je m’aperçois en courant qu’il ne porte pas le même short qu’hier : il est plus court, et surtout plus large. Il flotte dedans. Il a dû l’emprunter à quelqu’un. Est-ce que par hasard il se serait lancé le défi de ne pas mettre de sous-vêtement ? J’essaie de deviner en le regardant courir quand il passe devant moi ; je me trouve ridicule de me faire un cinéma comme ça.
— Gilles, j’ai oublié de vous dire que je dois partir sur Lyon. Je serai de retour dans cinq jours.
— Oh, alors c’est notre dernière course ensemble : je pars dans trois jours ; le boulot m’attend, hélas.
J’essaie de ne pas lui montrer ma déception ; il semble contrarié lui aussi.
On continue notre chemin ; nous voilà de nouveau dans notre petite clairière. On reprend d’abord notre respiration agrémentée d’étirements, puis on s’allonge sur la mousse, position identique que la veille. L’ambiance entre nous est particulière : on ...