1. Banale (pas trop !) histoire de plombier (1)


    Datte: 03/11/2019, Catégories: Gay Auteur: SHERAB, Source: Xstory

    ... pour l’instant n’est pas d’être fourré. Le plus gratifiant est d’avoir su céder courageusement à tous mes principes, à toutes mes inhibitions, à toutes mes peurs. D’être passé à l’ennemi en quelque sorte, d’avoir signé la reddition du mâle conquérant pour devenir une femelle soumisse, une femelle accueillante, pour m’adoucir, pour faire revivre cette partie de moi endormie. Le balancement du bassin de Sylvain fait de moi la passagère d’un bateau pris dans une légère tempête. Je ne pense même pas qu’il est dans mon cul, il est plutôt dans ma tête que dans mon cul.
    
    Pourtant, il est puissant. Je comprends mieux les femmes qui disent préférer quand il y a de la matière dans le sexe de l’homme. La mi- molle n’a pas droit de cité dans ce genre d’affaire. Je le sens bien lorsqu’il pousse, mais je le sens mieux encore quand il se retire lentement, je voudrais que ça n’arrête jamais. Je mesure au glissement la longueur de l’objet et j’en redemande.
    
    — L’apéritif vous convient cher ami ?
    
    — Ah bon, il s’agit d’un apéritif ?
    
    — Passons donc au plat de résistance, et vous verrez…
    
    Tout en parlant, Sylvain s’est entièrement extrait de mon fion en restant disponible à proximité et à la fin de son discours à caractère gastronomique, il m’embroche avec une violence incroyable. Je me relève de surprise et aussi pour le regarder. Il est là, impassible, en train de me besogner méthodiquement, de m’enculer sévèrement. Mon bas-ventre est en ...
    ... feu et j’ai la gaule. Il me tient les hanches et il me bourre en cadence. Je sens partir une giclée de sperme sur mes jambes, c’est moi, je n’ai rien senti venir et pourtant je continue à m’écouler par petites saccades, à chaque fois que le nœud de Sylvain compresse ma prostate. Ce n’est plus chaud, c’est brûlant. Sylvain accélère encore, des gouttes de sueur perlent sur son front, et je trouve la force de prendre sa bite en étau dans mon anneau, pour, à chaque fois qu’il tente une sortie, bloquer la tête de l’engin. Je hurle de plaisir et lui intime de m’achever, de m’arroser les tripes de son jus. Viens Sylvain, inonde-moi. Je ne sais pas comment il s’y est pris, mais il m’a retourné et je suis maintenant plaqué contre le radiateur avec un gars qui cherche ma bouche en me tordant le cou.
    
    Il soupire, il ahane, il secoue, il pousse et enfin, il se lâche et répand son venin dans ma gargote enflammée.
    
    Au bout de quelques instants, nous nous retournons et voyons dans le miroir deux gars tout rouge, en sueur, le pantalon sur les chevilles, entourés d’outils épars qu’il reste à ranger.
    
    — Pourvu que la réparation ne tienne pas trop longtemps, convenons-nous en nous séparant.
    
    Sylvain parti vers de nouvelles interventions, je reste un moment assis sur les toilettes à laisser couler ce qu’il reste de nos gesticulations. Et je suis fier. Fier d’avoir été à la hauteur et fier d’avoir ouvert une nouvelle voie à mon univers érotique. 
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