1. Une mégère apprivoisable


    Datte: 02/11/2019, Catégories: fh, handicap, amour, dispute, Oral préservati, pénétratio, amourcach, Auteur: Ludovic Sante, Source: Revebebe

    ... les attend devant la porte. Colette me laisse sa voiture, spécialement aménagée pour Jessica. Il a été décidé que j’habiterai pendant les deux semaines chez les deux femmes, c’est encore le plus pratique. Je n’ai amené que mon ordinateur et une petite valise, il sera toujours temps de repasser chez moi si j’ai besoin de quelque chose.
    
    Comme à son habitude, la brunette fait la gueule, elle n’embrasse pas Fabien et lui fait bien comprendre qu’il n’a rien à faire avec sa sœur : sympathique pour des adieux ! Puis, vient le temps des embrassades entre les deux frangines :
    
    — Eh bien, amuse-toi bien, dit simplement Jessica.
    — J’espère que tout va bien aller pour vous, répond Colette.
    — Tu parles, c’est juste un mauvais moment à passer, je me suis fait une raison, réplique par dépit sa sœur.
    
    Le mauvais moment à passer, c’est bibi, bien sûr ! Les autres sont à peine partis que déjà elle m’entreprend :
    
    — Je suppose que tu ne sais pas faire la cuisine, tu es comme tous les hommes !
    — Oh, si, je me débrouille plutôt pas mal.
    — Enfin si c’est pour nous faire des nouilles et du jambon blanc à chaque repas, très peu pour moi. Il va falloir que je mette la main à la pâte.
    — Comme tu voudras, mais demain c’est moi qui te préparerai un bon petit dîner.
    — Je demande encore à voir !
    
    Je la suis dans la cuisine.
    
    — Tu ne vas pas me suivre comme un petit chienchien toute la journée. Alors, fais pas chier, arrête de me coller, je n’ai pas besoin de toi.
    
    Du salon je ...
    ... l’entends remuer les casseroles et, de temps en temps, elle se met à râler. Je m’approche juste au moment où, prenant les deux poêles sur la paillasse, elle les jette violemment sur le sol. S’en suit une volée de « merde, merde, et remerde ». Ah la salope, prise en flagrant délit de manipulation. J’accours alors docilement vers elle :
    
    — Que se passe-t-il ? demandai-je candidement.
    — Elles sont vraiment trop lourdes ces gamelles à la con, elles m’ont glissé des mains. Et puis cette cuisine n’est pas pratique, cela fait dix mille fois que je le dis à Colette.
    
    Pour cette fois-ci, je ne dis rien. Je ramasse patiemment les deux poêles et je les range en la créditant d’un joli sourire.
    
    — Tu as besoin d’aide, Jessica ?
    — Merde, regarde-moi ça, j’ai fait cramer le beurre en plus. Putain de putain de putain, qu’est-ce que cela m’énerve.
    
    Du coup, on prépare le repas ensemble ce qui a pour effet de calmer un peu sa rage. Je commence à comprendre un peu le personnage.
    
    Nous passons finalement une soirée plutôt agréable, même si elle trouve encore le moyen de me faire quelques réflexions parce que je n’ai pas rangé les couverts au bon endroit ou parce que, après avoir fermé les volets, il faut aussi tirer les rideaux.
    
    Quand je lui apprends que je dois aller travailler le lendemain matin, elle se met en colère :
    
    — Ah bon, Colette m’avait pourtant dit que tu allais prendre quelques jours pour être avec moi. C’est quoi ces promesses de Gascon ?
    — Quelques jours oui, mais pas ...
«12...567...26»