Magali 1/6 Une jeune femme ronde
Datte: 01/11/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Yan Loutort, Source: Hds
... j'ai du mal à tenir en place sur mon banc inconfortable.
Bien sûr, après la fin du concert, les responsables, les amis, les invités, se retrouvent pour boire le verre de l'amitié. Magali n'a pas quitté sa tenue et vient me faire la bise en souriant. Quand on se touche, je ressens un frisson dans tout mon corps et j'ai la sensation qu'elle aussi ressent la même chose. Sans y prêter attention, en l'embrassant, je pose une main sur son épaule qui m'attire depuis le début de la soirée. Je sens la chaleur de son corps et respire son parfum envoûtant. Quand elle se recule, nos yeux ne se lâchent pas. Je la sens elle aussi brusquement fébrile.
Elle virevolte autour des personnes présentes, passant de l'une à l'autre. Après un concert, les artistes se relâchent souvent. La pression retombée, ils s'amusent et chantent entre-eux. Magali tourne souvent la tête vers moi, alors que je m'efforce de ne pas la regarder en permanence, sauf lorsque je me mêle aux chanteurs qu’elle guide.
Peu à peu, les gens s'en vont et il ne reste qu'un petit groupe de quatre ou cinq personnes. Les chanteurs sont tous partis et je n'arrive pas à faire de même, cherchant à prolonger au maximum ce moment. Magali s'approche alors de moi. Je pense que c'est pour me dire au revoir, mais elle me demande :
- « Pourrais-tu m'accompagner s'il te plaît ? Je dois me changer au vestiaire, mais il fait noir dehors et il n'y a pas de lumière »
J'entends sa voix dans un brouillard et mets quelques secondes à ...
... réagir. Les autres, en effet, sont occupés à ranger la salle de réception. Ils se chargeront ensuite de fermer et ont demandé à Magali de faire de même avec le vestiaire puisqu'elle doit en garder la clé.
Je pars donc avec elle . Le vestiaire est à deux cent mètres environ et j'éclaire le chemin avec mon téléphone portable. La pièce est vide. Il reste que ses affaires et quelques partitions oubliées.
« Tu peux m'aider à dégrafer mon bustier, me demande-t-elle en me tournant le dos ? »
Fébrilement, j'essaye de défaire le lacet sans trop toucher sa peau. Le vêtement est serré et la comprime bien. Après l'avoir dénoué, il faut bien que j'appuie mes mains sur elle pour écarter les pans. Quand j'y parviens, j'ai les mains moites et mon cœur bat à cent à l'heure. Penché comme je suis, je respire son parfum à pleins poumons, ce qui ne manque pas d'accentuer mon trouble. Sans réfléchir je pose un baiser sur son épaule, lui provoquant un frisson. Je suis paniqué à l'idée qu'elle se rende compte de mon état. Son buste libéré, Magali gonfle ses poumons, soulagée d'être débarrassée de l'étau qui l'enserrait. Les mains sur sa poitrine, pour retenir le corset, elle se retourne et me remercie en me faisant la bise.
Le temps est suspendu. Ses yeux d'un bleu éclatant, me fixent intensément. Nos visages sont si proches que nos souffles se mélangent. C'est alors que tout bascule. Magali lâche son bustier qui tombe entre nous en dévoilant ses seins. Elle passe ses bras autour de mon ...