Une douce soirée d'été (1)
Datte: 17/03/2018,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Lilo17, Source: Xstory
... façon, cela ne change rien, je ne serais jamais rentrée seule en métro, un samedi soir, en robe, et ayant bu.
La porte qui claque derrière moi me fait sortir de mes pensées.
— Ça ne te dérange pas si je me joins à toi ? Il y a trop de bruit à l’intérieur, j’avais besoin d’air, me demande Victor.
— Pas de soucis, je suis sortie pour les mêmes raisons, lui répondis-je timidement.
On parle tous les deux et l’on se rallume une cigarette. J’apprends qu’il a 32 ans et qu’il vient d’arriver à Paris. La discussion et la soirée suivent leurs cours ; à plusieurs reprises, je le surprends à m’observer du coin de l’œil. A vrai dire, je fais pareil. Il m’intrigue vraiment et je serais capable de tomber sous son charme. Je pense surtout qu’un homme comme lui pourrait avoir les femmes qu’il veut. Il est élégant avec sa chemise noire et son jean Levis. Finalement, il m’invite à partager un taxi, car il habite l’arrondissement à côté du mien. Et bien sûr, on échange nos numéros.
Deux jours plus tard
— Bip*Bip, la sonnerie de mon téléphone me fait sortir la tête de mon bouquin, un message de Vincent...
— Salut, ça te dirait un verre au QG .
OK; c’est la panique; je suis en culotte et tee-shirt, avec mon thé glacé, et mon livre. Je ne serais jamais prête, mais bien sûr, je lui réponds : « OK, dans une heure » sans hésiter. Même pas de suspense pour lui, j’ai répondu en 3 secondes chrono. Cela fait à peine fille au bout du rouleau qui attend qu’on lui propose quelque ...
... chose à faire.
J’enfile une petite robe fleurie et des bottines, je me pomponne et je prévois ma petite veste en jean si la soirée s’éternise. Mi-septembre, le temps est encore chaud, mais les soirées se rafraîchissent. Dans le doute, je prends quand même soin d’enfiler une belle lingerie : un soutien-gorge push-up noir à dentelle, et le tanga assorti. Avoir de beaux sous-vêtements me donne bizarrement plus confiance en moi. Le « QG » n’est pas tout près de chez moi, j’y vais donc en métro.
Un quart d’heure plus tard avec un quart d’heure de retard, je l’aperçois en terrasse lisant la carte des boissons. Au moins, je le fais un peu patienter. Je l’observe rapidement, cette fois-ci, il a opté pour une chemise blanche, les manches relevées, un pantalon chino bleu marine et de petites baskets blanches dont tout le monde connaît la marque. Rien à dire, il est élégant et sexy, cet homme a du goût, et j’adore cela.
Je croise son regard, il me sourit. Je sens un frisson parcourir mon corps, j’ai des papillons dans le ventre, et l’air ambiant s’est étonnamment réchauffé.
— Salut, Astrid, je suis content de te revoir, me dit Vincent d’une voix douce et posée.
— Je ne m’attendais pas à ton invitation, mais je suis contente de te revoir aussi.
Lorsqu’il me fait la bise, il pose sa main sur ma hanche ; ce simple contact m’électrise et je me sens déjà enivrée. Il me semble assez possessif, ce qui n’est pas pour me déplaire. On commande les boissons et notre conversation ...