La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1163)
Datte: 31/10/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds
... pièce à présent depuis que le feu s'était complètement éteint... Intriquer, espérant là un signe du fantôme du Marquis d’Evans, je déposai précautionneusement le parchemin à l'encre effacée sur l'assise de la chaise, telle une rose qu'on dépose sur la tombe de son bien aimé et aider de mon smartphone je m'avançais doucement, prudemment avec un sentiment mélangé de peur et d’espoir. Sur un petit guéridon, je trouvai un vieux calepin à la reliure en ancien cuir brun foncé par le temps, avec en incrustation dessus les Armoiries de la Famille des Evans. Je l'ouvris au niveau du signet constitué d’un étroit morceau de tissu au liseré d’or et y découvris magnifiquement calligraphier toujours à l’encre d’une sublime plume d’oie, deux odes dédiées à la punition et à la soumission. Je tremblai d’excitation à la lecture de ceux-ci :
Divine punition : d’Emma de Fontange (Juillet 1784) (NDLA voir les Origines de la Saga) :
Ecartelée et frémissante,
En tout cas ruisselante,
Pieds et poings enserrés
De bracelets lourds et ferrés
J'attends avec bonheur
Qu'enfin sonne l'heure
D'une main ferme qu’Il m'inflige
Ma punition. Fessées obliges,
Avec dextérité Sa main vole
D'un globe à l'autre, je décolle
Douce frontière entre plaisir et douleur
Je Lui prie de ne pas perdre Son ardeur
D'une main Il me fouille, me fesse,
De l'autre main Il me palpe, caresses
Ma fente ruisselante Le réclame, affamée
Dominant, Il veut m'entendre supplier
Ruant ...
... dedans mes lourdes chaînes
Désormais je me sens Sa chienne
Un à un Ses longs et puissants doigts
Prennent lentement possession de moi
C'est dans un cri de jouissance sans fin
Que finalement, j'avale en entier Sa main...
La simple lecture de ses mots, me fit éprouver une douce chaleur dans le creux de mes reins... sentiment d'envie et de peur... Lorsque la voie de ma destinée me fut clairement révéler à la lecture de l'Ode suivante sur la page en face.
Ode à Ma Soumise (Poème écrit par le Marquis d’Evans de l’époque en 1784.)
Ries donc soumise, tant que s’y prête l’heure
Oui ries, car bientôt tu verseras des pleurs
Souviens-toi de ta liberté gardes la en mémoire
Car Maitre va bientôt t‘emprisonner, à l’abri des regards
Impuissante, tu seras Ma belle captive soumise
Et du Maitre, tu satisferas Mes exigences requises
Tu ne te dresseras pas contre Moi, tu seras obéissante
En défiant Son autorité, tu sauras ce qu’est la souffrance
Les membres entravés par d’épaisses, lourdes cordes jaunes
A genoux sur l’écarlate tapis, Le Maitre te fera l’aumône
D’un dressage que tu souhaiteras être sans concessions
Tandis qu’en toi tu l’accepteras avec ferveur et dévotion
Alors… tu ris belle soumise, ris tant que s’y prête l’heure
Car le Maitre entrera dans ton être, possédera ton corps
Souviens-toi de tes années d’insouciance sereine
Quand le Maitre ce jour-là, te proclamera sienne
Tu seras à Son service et réduite en ...