1. Léna (2/2)


    Datte: 29/10/2019, Catégories: fh, ffh, fbi, jeunes, copains, école, amour, Oral pénétratio, init, mélo, nostalgie, couplea3, lieuxpubl, Auteur: Filo, Source: Revebebe

    ... sur l’occasion et obtint son affectation.
    
    Elle se promit de se cantonner à un rôle d’initiatrice. Pas d’amour, que du sexe. Mais les choses dérapèrent et elle tomba à nouveau amoureuse. Mais pas de moi : de Marie. Elle avait eu comme un coup de foudre lors de leur première rencontre dans le parc. Fidèle à sa promesse, elle se refusait à l’aimer et, sachant que j’en étais moi-même amoureux, elle se décida donc à jouer les entremetteuses. Mais, une fois ses missions accomplies, elle ne put jamais se résigner à nous quitter complètement. Elle avait Marie et nous avions bâti, à nous trois, une forteresse incomparablement plus forte que ce qu’elle avait construit avec son connard de fiancé.
    
    Ses sentiments pour moi vinrent plus tard et avec difficulté car je restais un homme. Et le seul homme qu’elle avait aimé l’avait détruite. Certes, j’étais doux et attentionné, mais Pascal ne l’avait-il pas été également en son temps ?
    
    Peu avant le jour de ses 30 ans, Léna s’éteignit dans nos bras alors qu’elle dormait entre nous. Elle est partie après avoir à peine eu le temps d’être heureuse.
    
    Nous étions effondrés lors de sa crémation et on nous refusa de garder ses cendres. Sa famille nous considérait comme des parasites, des profiteurs qui avaient trouvé une mourante désespérée et qui n’attendaient que son trépas pour lui prendre le peu qu’elle avait. Prendre quoi, je vous le demande ? On venait juste de perdre la personne qui comptait le plus pour nous. Rien ne pouvait ...
    ... compenser cette perte. De toute façon, à leurs yeux ou à ceux de l’État, nous n’existions tout simplement pas, et la pleurer comme nous le faisions n’était pas convenable et encore moins concevable, tout simplement.
    
    Malheureusement, la forteresse d’amour que nous avions bâtie reposait sur trois piliers. Et celui qui était à la fois le plus fort et le plus faible s’était écroulé et avait littéralement été réduit en cendres. J’aimais Marie mais elle ne m’aimait pas autant qu’elle aimait Léna. Ces deux-là étaient folles l’une de l’autre et leurs sentiments à mon égard, bien que sincères, étaient loin d’être aussi forts. Quelques mois après son décès, la dernière œuvre de son existence ne survécut pas à la belle Léna. Après nous être mutuellement soutenus dans cette période de deuil, Marie décida de me quitter. Contrairement à ce à quoi l’on pourrait s’attendre, elle ne devint pas lesbienne mais rencontra un garçon a priori très bien. En tout cas, il en a l’air sur leurs récentes photos de mariage sur Facebook.
    
    Je perdais mes deux amours de façon extrêmement rapprochée, ce qui me laissa hagard et même dévasté pendant de nombreux mois. Je décidai de quitter Paris et d’emménager à Nantes pour essayer de prendre un nouveau départ. Un choix plutôt idiot dans la mesure où Léna en était originaire, mais ma boîte y avait son siège. Le fantôme de Léna m’y accompagnait en permanence, mais c’était lors de mes passages à Rennes que son souvenir y était le plus fort. Les baises dans les ...