1. Agnès ou l'écume des jours... (2)


    Datte: 17/03/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... je ne comprends rien. Je ne sais pas d’où ça vient. Je n’ai rien… fait
    
    — Ne me raconte pas d’histoire. Je veux la vérité. J’ai besoin de savoir pour me rassurer. Il y a longtemps que ça dure ?
    
    — Mais enfin, je t’assure que je ne sais rien de rien de cette histoire. Comment faut-il que je te le dise ?
    
    — Tu me prends donc pour une imbécile ? Louis je veux savoir… c’est sérieux entre vous ?
    
    — Allons, calme-toi et viens là, puisque je te dis que je ne sais même pas d’où sort ce fichu papier.
    
    — Mais il était dans ta poche bon sang, alors arrête de nier l’évidence.
    
    Louis s’était approché d’Agnès. Il voulait la serrer contre lui, la rassurer, mais elle ne l’entendait pas de cette oreille. Elle recula rapidement pour échapper à cette étreinte qu’il voulait douce.
    
    — Ne me touche pas, plus ! Et ce sera comme ça tant que je ne saurai pas le fin mot de cette affaire. Tu ne me toucheras plus. Tu as bien compris ? Plus du tout.
    
    — Comme tu veux ! Mais je n’ai pas d’explications quant à ce papier, je ne vois pas d’où il sort.
    
    Dans sa tête, les choses pourtant tournaient à toute vitesse. Il n’allait pas lui dire que dans un train, une femme en manque l’avait aguiché au point qu’il l’avait baisée dans les toilettes. Quelle conne aussi que d’avoir collé ce foutu poulet dans sa poche et lui n’avait rien vu. Ça ne pouvait être que cette Lucie. Il n’en voyait pas d’autres qui aient pu le glisser dans sa fouille. Agnès était folle furieuse et il arrivait presque à la ...
    ... comprendre. Merde ! L’unique dérapage de sa vie et il était pris presque en flagrant délit.
    
    Il reprit sa veste. Et se tourna vers la porte et l’entrée.
    
    — Bon et bien quand tu te seras calmée, je renterai. Pour le moment, je vais déjeuner à la pizzéria.
    
    —Salaud, c’est ça, dégage de ma vue, fous le camp de ma vie. Sale type, incapable d’assumer comme tous ces fumiers qui trompent leurs femmes.
    
    En deux enjambées, il venait de franchir la porte. Le vacarme qui suivit était provoqué par le jet de son assiette heureusement vide, contre la paroi de bois à peine close derrière lui. Agnès venait de la lui lancer avec violence. Il s’en voulait de ce moment d’égarement et ne savait plus comment rattraper le coup. Il aurait sans doute à mentir encore et encore, et il n’aimait pas ce rôle-là, à assumer. Mais lui expliquer ce qu’il en était, serait sans doute encore plus dangereux. Alors ? Il faudrait de deux maux choisir le moindre. Et sa journée s’en trouvait gâché. Quelle connerie que d’avoir… enfin les regrets ou les remords seraient de toute manière vains et inutiles !
    
    Agnès se tordait les doigts, se les retournait à presque les casser. Comment pouvait-il lui jurer ne pas savoir ? Cette femme qui avait visiblement mis dans sa veste un papier, elle ne pouvait pas être une inconnue pour lui. Et la taille des lèvres, ça ne correspondait en rien aux lèvres d’une gosse qui aurait joué un tour à un vieux. Non ! Il connaissait celle qui l’avait remercié par un baiser plus que ...
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