1. Une autre vie que celle que j'imaginais


    Datte: 26/10/2019, Catégories: fh, fhh, extracon, Collègues / Travail hsoumis, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, couple+h, cocucont, Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    ... suis rangée sur le bas-côté. J’ai fouillé la boîte à gants pour y rechercher le manuel, en vain. Je suis allée ouvrir le coffre pour le chercher là aussi, sans plus de succès. Incapable quoi qu’il en soit de changer ma roue moi-même, je m’apprêtais à sortir mon portable pour chercher de l’aide quand un véhicule imposant s’est arrêté juste derrière moi. J’ai reconnu immédiatement le beau gosse du 17ème. Il m’a proposé son aide. Je l’aurais volontiers envoyé balader, mais j’étais quand même dans la merde.
    
    Je l’ai donc laissé faire son crâneur qui sait tout, ouvre le coffre pour en sortir la roue de secours et le cric, desserre les écrous sans effort, dépose la roue crevée, met en place sa remplaçante, range celle qui est crevée à sa place, remet le cric dans son logement, et tout ça sans se salir les mains. Le pire, c’est qu’il n’avait même pas l’air condescendant ou l’air sûr de lui. Il avait fait tout ça de façon mécanique, organisée, sans hésitation, à la vitesse de l’éclair. Il me retirait une épine du pied ; j’étais bien obligée de le lui dire et de le remercier. Eh bien, je n’en ai même pas eu le temps. Il m’a fait un signe de la main en s’éloignant pour remonter dans son véhicule, me disant de loin :
    
    — Voilà. J’espère que tout ira bien.
    
    Il a mis son clignotant et s’en est allé.
    
    J’étais furieuse. Quel mufle ! Ne pas me laisser le remercier, c’est me laisser avec une dette. Et puis quoi encore ?
    
    À la pause clope du lendemain, j’ai donc été obligée de ...
    ... traverser le patio pour aller lui serrer la main. Il ne voulait plus la lâcher. J’ai bien cru que j’allais devoir recompter mes doigts. Comme une idiote, en plus, je lui ai demandé :
    
    — Comment puis-je vous remercier ?
    
    Tu parles, l’occasion était trop belle.
    
    — En déjeunant avec moi.
    
    J’ai senti le sang me monter dans les oreilles, à la fois en colère à cause de sa réponse de macho dragueur, du fait qu’il fasse ça devant plusieurs personnes rigolardes, mais aussi parce que j’étais incapable de dire non. Curiosité ? Goût du risque ? Je ne savais pas très bien. Et pour me donner une contenance, c’est avec fermeté que je lui ai répondu et sans sourire :
    
    — Très bien, comme il vous plaira…
    
    Il a osé me demander mon numéro de portable, que je lui ai donné pour qu’il puisse effectivement me joindre quand il aurait une disponibilité. Il fallait en plus que je sois à sa disposition…
    
    Il m’a appelée le matin trois jours plus tard. Je croyais y avoir échappé, mais non. Je n’avais rien de spécial à faire, j’ai donc accepté. J’imaginais qu’il prendrait l’addition. Ce serait toujours ça de gagné.
    
    Il m’attendait comme convenu à 12 h 15 dans le hall. Je suis arrivée en retard de quelques minutes pour lui être désagréable, et c’est la première chose qu’il m’a envoyé dans le nez quand je suis arrivée, avant même de me saluer :
    
    — Vous n’êtes pas très ponctuelle…
    
    Ça commençait bien.
    
    Durant le repas, il a été d’une courtoisie irréprochable, très galant sans être lourd, ne ...
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