Nouveau parloir - Histoires de Sexe

Nouveau parloir

... heureuse de le satisfaire, et triste de ne pas ressentir la même jouissance que Muriel m’avait fait découvrir. Je me sentais surtout envahie, puis labourée lorsque Franck se mit à me besogner.

— Vas-y, baise-moi le cul, insistai-je en l’entendant ahaner dans mon dos.

Car je le sentais, Franck ne serait pas long à éjaculer sous la pression de mon sphincter. Quelques allers-retours eurent raison de lui, plusieurs saccades dans mon rectum accompagnant les soubresauts de son membre bien enfoncé dans mes entrailles. En tout et pour tout, le coït dura à peine cinq minutes. Franck se retira, du sperme s’écoulant au passage de mon anus que je m’empressai d’essuyer à l’aide d’un mouchoir en papier. Sans un mot, alors qu’il se rhabillait, je refixai ma jupe et quittai le parloir. Satisfaite ? Pas complètement. Mais, dans un élan de générosité, de sacrifice, le temps était au dévouement.

— Alors ? C’était comment ? me demanda Muriel qui m’attendait sur le parking de la maison d’arrêt.
— Bizarre. J’ai l’anus dilaté. J’ai l’impression d’avoir du sperme qui me coule le long des cuisses.
— Fais voir, me dit-elle quelques kilomètres plus loin en stationnant le véhicule dans une allée discrète de la forêt de Sainte-Geneviève-des-Bois.

Les coups de langue de Muriel eurent une nouvelle fois raison de moi. Elle but le peu de sécrétions de Franck comme une offrande, atténuant du même coup les brûlures occasionnées par la bite de mon mari, avant de me conduire à nouveau vers la jouissance.