1. Show


    Datte: 25/10/2019, Catégories: fh, jeunes, copains, amour, BDSM / Fétichisme Oral Auteur: Lilas, Source: Revebebe

    ... me jetai sur l’interphone comme une assoiffée devant un verre de bière.
    
    — Oui ?
    
    Rien.
    
    — C’est qui ?
    
    Rien.
    
    — C’est une blague ?
    
    Rien.
    
    — Bande de cons ! je dis, furibarde.
    
    Mais la sonnette retentit à nouveau. Je fus saisie d’envies de meurtres. Il fallait relativiser. Peut-être que l’interphone ne marchait pas. Dans ce cas, il fallait que je descende.
    
    Dans cette tenue ? Mais non, Charlotte. Réfléchis, voyons.
    
    Autre coup de sonnette. Pfff. J’attrapai ma robe légère et l’enfilai sur mon corps encore mouillé. Puis j’enroulai mes cheveux dans une serviette, et sortis de ma chambre.
    
    Arrivée en bas, haletante parce que j’avais descendu l’escalier en quelques secondes, j’ouvris la lourde porte en fer, et me retrouvai nez à nez avec mon voisin du dessous.
    
    — Bonjour ! fis-je, très naturellement.
    
    Il me répondit vaguement quelque chose en me regardant avec des yeux ronds, et je m’effaçai pour le laisser passer.
    
    — Il fait si chaud aujourd’hui ! dis-je gaiement. Heu, je faisais prendre l’air à mes cheveux mouillés… ça rafraîchit ! Hein !
    
    Bon. Vu la tronche qu’il me tira, ça n’avait pas l’air d’être si évident. En même temps, mes cheveux étaient dans une serviette. Sous cet angle, ce que j’avais dit était complètement con. D’ailleurs ça l’était sous n’importe quel angle, à tout bien considérer.
    
    — Hum hum, ce n’est pas vous qui avez sonné chez moi, par hasard ? lui lançai-je bravement, alors qu’il se dirigeait déjà vers l’escalier.
    
    Il grimaça ...
    ... un sourire qu’il voulait sans doute poli, mais qui me fit flipper. Je déglutis de travers. Il me montrait sa clé. Bien sûr. Pourquoi aurait-il sonné chez moi ? Ce que je pouvais être tarte, quand je m’y mettais.
    
    J’allais refermer la porte quand mes yeux tombèrent sur un paquet, par terre. Pas croyable, il y avait mon nom dessus ! Je le ramassai, abasourdie, remarquant qu’il n’y avait pas d’adresse d’expéditeur mais une faute à mon nom. La même chose que sur l’enveloppe kraft qu’on avait envoyée chez moi, il y a quelques semaines.
    
    Wouah ! Une surprise ! J’espérais qu’elle serait meilleure que la première ! Je remontai chez moi, assez contente de l’attention qu’on me portait. Le paquet contenait une boîte de chocolats qui venait de la pâtisserie où j’allais toujours, parce qu’elle n’était pas très loin de chez moi. Ces chocolats étaient mes préférés. La personne qui me les offrait me connaissait donctrès très bien.
    
    Ce n’était plus drôle du tout.
    
    Quand je suis stressée, je mange.
    
    Ça tombait bien, j’avais un paquet de chocolats sous la main. Je me sentais vide, nulle, et farcie de kilos en trop. Ce qui ne m’empêchait guère de dévorer un par un les chocolats. J’en étais là de mes pensées – qui ne tournaient pas très loin, je dois l’avouer – quand je me rendis compte que :
    
    1. J’étais avachie comme une grosse vache sur mon lit à mater une série insipide à la télé.
    
    2. Je m’étais fichu du chocolat partout sur le menton.
    
    3. J’étais toujours nue sous ma robe qui ...
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